Lors de son allocution à la Foire internationale d'art contemporain (FIAC), Dominique de Villepin a annoncé le 10 octobre 2005 dans un contexte de morosité différentes mesures en faveur de la création contemporaine, du marché de l'art et du mécénat d'entreprises: « je souhaite que notre dispositif fiscal soit plus incitatif. Je veux permettre aux jeunes créateurs de vivre en France de leur talent et donner envie aux talents étrangers de venir créer chez nous. Une disposition fiscale nouvelle au bénéfice de l'ensemble des formes de la création plastique […] y contribuera. Les artistes bénéficieront, pour leurs cinq premières années de déclaration, d'un abattement de 50% sur les revenus tirés de la vente de leurs œuvres. Rendre toute sa place à la création c'est aussi améliorer les conditions de fonctionnement du marché de l'art et en particulier le travail des galeries. […] Je veux donc lever les blocages qui peuvent affecter ce marché, notamment ceux qui tiendraient à une trop grande complexité de la fiscalité. ».
Depuis quelques années, le mécénat est à la mode. On en entend parler sous différentes formes, influence d'une personne connue, appui financier pour un nouvel artiste, sponsoring de plus en plus fréquent pour les événements sportifs par exemple… Mais quelle est réellement son importance aujourd'hui ?
Apres avoir vu dans une première partie la définition précise du mécénat, de son rôle, de ses formes et domaines d'interventions, nous aborderons dans une deuxième partie son importance auprès des œuvres culturelles, pour leur développement et la pérennité de la culture traditionnelle. Enfin nous verrons les abus et excès du mécénat aujourd'hui ; sa fonction marketing prend –t-elle le pas sur son rôle culturel ?
[...] Depuis quelques années, le mécénat est à la mode. On en entend parler sous différentes formes, influence d'une personne connue, appui financier pour un nouvel artiste, sponsoring de plus en plus fréquent pour les événements sportifs par exemple Mais quelle est réellement son importance aujourd'hui ? Apres avoir vu dans une première partie la définition précise du mécénat, de son rôle, de ses formes et domaines d'interventions, nous aborderons dans une deuxième partie son importance auprès des œuvres culturelles, pour leur développement et la pérennité de la culture traditionnelle. [...]
[...] Quand on observe les grandes tendances, on constate en fait que sur le long terme les financements publics ont eu tendance à augmenter. Cela étant, les budgets, notamment suite à la hausse des dépenses militaires, sont toujours menacés : les fonds publics devraient diminuer de en moyenne pour 2003, et même de dans certains Etats (Californie, Colorado). Cela étant, des réseaux de résistance s'organisent, y compris parmi les élus démocrates ou républicains modérés : ils ont d'ailleurs empêché la disparition du NEA. [...]
[...] C'est justement environ un siècle avant la découverte des Amériques que l'initiateur du mécénat comme nous le comprenons aujourd'hui est né. Cosme de Medicis ou en italien Cosimo de'Medici, (né le 27 septembre 1389 à Florence et mort le 1er août 1464 à Florence), banquier et homme d'État italien, fut le fondateur de la dynastie politique des Médicis, dirigeants effectifs de Florence durant une bonne partie de la Renaissance italienne. Il est aussi connu sous le nom de Cosme l'Ancien ou Cosimo Pater Patriae ».Le mécénat des Médicis commença avec lui. [...]
[...] Deux tendances se dégagent dans l'évolution du mécénat. D'une part, on assiste à une professionnalisation du mécénat, de la part des mécènes, mais également de la part des institutions culturelles publiques qui s'arment de plus en plus d'une personne chargée des relations avec les entreprises mécènes dont le financement représente désormais une alternative essentielle. D'autre part, on voit émerger un mécénat de proximité, local et régional, qui est le fait de petites entreprises. L'initiative de ces dernières est souvent saluée tout comme l'investissement de leurs salariés. [...]
[...] Plus qu'en France où les opéras sont sous subvention, tout échec lors d'un spectacle est une catastrophe. Pour avoir une petite marge de manœuvre, un bon carnet de mécènes est une condition nécessaire. Quand on parle de mécénat culturel, il faut savoir que des fonds viennent des individus, un tiers des fondations, le reste provenant des entreprises. Les entreprises culturelles sont amenées à faire des campagnes de fund raising de plus en plus élaborées, avec ciblage des possibles donateurs, développement des arguments autour du produit. [...]
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