L'Union européenne a toujours connu de vastes mouvements migratoires ; elle est d'ailleurs aujourd'hui la première terre d'immigration au monde. Néanmoins, ce phénomène n'est pas homogène à tous ses pays membres. Ainsi, la France n'a été concernée qu'à partir des années 1850 ; c'est donc un phénomène relativement ancien qui s'est toutefois rapidement développé.
La France est un pays d'immigration depuis le XXe siècle. C'est donc un processus relativement ancien et très hétérogène, ce qui explique que les premiers textes à aborder l'immigration n'apparaissent que tardivement. Jusqu'en 1945, il n'y a pas de politique d'immigration à proprement parler, mais des mesures prises ponctuellement. La publication de l'ordonnance du 2 novembre 1945 est symbolique du début de la mise en œuvre d'une véritable intervention de l'État dans ce domaine.
La grande crise économique mondiale de 1973, due au choc pétrolier, a entraîné une hausse importante du chômage. Les frontières se sont alors fermées. La France et les autres pays de l'Union européenne se sont mis d'accord pour une politique d'« immigration 0 ». Les accords de Schengen en 1985, accords auxquels la France a adhéré, ont permis de renforcer les frontières et ont mis en place, avec les autres pays de l'Union européenne, une politique commune restrictive.
[...] La répartition sur le territoire français n'est donc pas aléatoire. II. La France est un pays d'immigration depuis le XXe siècle. C'est donc un processus relativement ancien et très hétérogène, ce qui explique que les premiers textes à aborder l'immigration n'apparaissent que tardivement. Jusqu'en 1945, il n'y a pas de politique d'immigration à proprement parler, mais des mesures prises ponctuellement. La publication de l'ordonnance du 2 novembre 1945 est symbolique du début de la mise en œuvre d'une véritable intervention de l'État dans ce domaine. [...]
[...] La France connaît en effet les années les plus sombres de son histoire et devient par conséquent une terre peut attractive. À cela s'ajoute la crise des années 1930. De 1946 à 1975, la France connaît alors une importante hausse d'étrangers passant de à plus de d'immigrés dans la population active. C'est les Trente Glorieuses La France est en grande prospérité économique, l'activité est relancée, la France renaît, c'est une terre redevenue une des plus attractives. Enfin, depuis les années 1980, la part des immigrés dans la population active stagne. [...]
[...] La part des Européens de l'État elle aussi, largement diminuée (de en 1962 à en 1999) ainsi que les Européens du Nord et de l'Ouest (passant de à 6 La part des Américains, qui ne constituait qu'une infime partie de la population en 1962, a été divisée par deux en 1999 (plus que 2 À l'inverse, certains pays, qui ne constituaient qu'une infime partie des origines de la population étrangère vivant en France en 1962, a fortement augmenté. C'est le cas des Maghrébins qui forment désormais de la population étrangère contre en 1962, ainsi que les Africains ( en 1999 contre en 1962), et les Asiatiques (passant de à en 1999). L'origine des étrangers a ainsi connu de profondes mutations. La répartition des immigrés sur le territoire français est aussi très hétérogène, mais s'explique par des facteurs précis. Tout d'abord, par la situation économique du département. [...]
[...] Néanmoins, ce phénomène n'est pas homogène à tous ses pays membres. Ainsi, la France n'a été concernée qu'à partir des années 1850 ; c'est donc un phénomène relativement ancien qui s'est toutefois rapidement développé. Plus de quatre millions d'immigrés vivent actuellement en France. Face à cette forte concentration, il est intéressant de s'interroger sur les politiques migratoires par lesquelles la France a réagi. Tout d'abord, nous examinerons le processus même de l'immigration, à savoir les différentes étapes de celle-ci au cours du XXe siècle, les différentes origines et la répartition des immigrés sur le sol français, pour ensuite observer la position de la France face à ce phénomène. [...]
[...] Le problème de l'intégration se pose alors. En France, les politiques nationales face à l'intégration sont toutefois variées. Il y tout d'abord, les politiques mises en place par l'État ; à savoir l'acquisition de la nationalité française, soit par la naturalisation, soit par le droit au sol soit encore par le mariage. Ainsi, selon le recensement général de la population établi par l'Insee en 1999, la population d'immigrés reste stable depuis 25 ans et plus d'un immigré sur trois est de nationalité française. [...]
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