L'adolescence est une période marquée par plusieurs changements, autant physiques, hormonaux que psychologiques. Elle consiste aussi en une phase importante du développement social car l'adolescent, à cette période, est en quête d'identité. Il est donc plus facile d'être influencé par tout ce qui gravite autour du jeune, comme les médias. De nos jours, ces médias ont tendance à diffuser des contenus grandement axés sur la violence et la sexualité. Ce dernier aspect attire beaucoup l'attention des adolescents par son sensationnalisme et par le phénomène de l'accession à la beauté suprême. Un idéal de beauté est présenté en premier plan et ce, autant pour les garçons que pour les filles. Étant donné qu'ils prennent une place prépondérante dans la vie de l'adolescent, nous nous sommes donc interrogés sur l'effet que peuvent avoir ces derniers sur les jeunes et leur sexualité.
Dans le cadre du cours de Développement social, nous nous sommes penchés sur cette question afin d'investiguer plus en profondeur ce sujet. Grâce à ce cours, nous avons acquis plusieurs notions qui nous ont permis de mieux comprendre et d'expliquer ce phénomène. Dans la première partie de ce travail, il sera question de théories de deux auteurs, soit Erikson et Bronfenbrenner, qui nous ont été utiles afin d'éclaircir ce mouvement d'hypersexualisation. Ensuite, pour la seconde partie, nous avons sélectionné quatre textes scientifiques portant sur ce phénomène. Suite à la lecture de ces textes, nous avons élaboré un questionnaire permettant de vérifier l'ampleur de l'hypersexualisation chez les adolescents de la région de Sherbrooke. Puis, après avoir fait la collecte des données, nous avons comparé les résultats obtenus avec ceux que nous avions observés dans les études retenues. Enfin, étant donné que n'étions pas en mesure de faire une étude longitudinale, il y a donc quelques limites à notre étude, ce qui fait en sorte que nos résultats ne peuvent être généralisés pour une grande population (...)
[...] (plus d'une réponse est possible) Clavarder et lire les courriers électroniques Lire les nouvelles Faire des recherches Visiter des sites à contenus matures et sexuels Télécharger de la musique et des vidéos-clips Autres : Seconde partie 8. Par quelles sources avez-vous reçu de l'information sur la sexualité? parents amis magazines télévision Internet école 9. Parlez-vous de sexualité avec vos amis? peu ou pas du tout occasionnellement souvent 10. Parlez-vous de sexualité avec vos parents? peu ou pas du tout occasionnellement souvent 11. Sans avoir eu une relation sexuelle, avez-vous déjà eu des contacts sexuels avec une autre personne? [...]
[...] Avec cette question, nous voulions voir si l'âge de ces relations était de plus en plus précoce. Si l'âge moyen s'avère être précoce et si la présence des médias dans leur vie quotidienne est importante, on pourrait peut-être déduire un lien entre ces deux variables. Comme le questionnaire aborde le sujet de la sexualité et des médias, il était plus facile pour nous d'élaborer sur ce sujet étant donné l'omniprésence de ces phénomènes dans leur vie. Le questionnaire comporte treize questions à choix multiples et à très court développement. [...]
[...] Tant chez les gars que chez les filles, les discussions concernant la sexualité avec les amis se font occasionnellement tandis qu'avec les parents, ces discussions sont peu courantes. Puis, nous avons questionné les étudiants afin de savoir s'ils avaient déjà eu des contacts sexuels avec une autre personne sans pénétration. Si c'est le cas, à quel âge cela s'est passé pour la première fois. Chez les filles ont déjà eu ces contacts et l'âge moyen de ces derniers est douze ans. [...]
[...] non oui, à quel âge? 12. Avez-vous déjà eu une relation sexuelle? oui non 13. À quel âge avez-vous eu votre première relation sexuelle? Merci beaucoup de votre collaboration, bonne journée! [...]
[...] la majorité disent ne pas parler de sexualité avec ces derniers. Cette contradiction n'est peut-être pas significative, elle pourrait découler d'une mauvaise compréhension de nos questions. D'ailleurs, dans l'étude de Morrissey et al. (2004), les parents disent avoir une bonne part de responsabilités dans la façon dont les messages véhiculés par les médias seront traités par leur enfant. Pourtant, dans notre questionnaire, les résultats obtenus divergent sur ce point. Le nombre d'heures d'écoute de la télévision est sensiblement le même pour les filles de notre étude que pour celles de l'étude scientifique de Eitel et al (2006), soit 6 à 7 heures. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture