« Quelques aumônes que l'on fait à un homme nu dans les rues ne remplissent point les obligations de l'Etat qui doit à tous les citoyens une subsistance assurée, la nourriture, un vêtement convenable et un genre de vie qui ne soit point contraire à la santé ». En 1748, Montesquieu mettait déjà en avant le rôle de l'Etat concernant la santé de sa population.
Dès la Révolution française de 1789, on reconnaît la nécessité d'élaborer un réel système de santé en France, même si certaines institutions étaient déjà présentes. Ainsi, au cours des XIIe et XIIIe siècles apparaissait l'hôpital. A cette époque, l'hôpital dit « Hôtel-Dieu » était géré par l'Eglise. Il s'agissait plus d'une institution basée sur le principe de charité où l'on accueillait plus les pauvres que les malades et où enfermait aussi parfois. On retrouve ainsi un édit de Louis XIV, de 1662, demandant la création dans chaque cité importante du royaume de France, d'un Hôtel-Dieu et d'un hospice pour y recevoir et y enfermer les pauvres, les vieillards, les vagabonds et les orphelins. Jusqu'à la Révolution, les hôpitaux appartenaient à l'Eglise ils étaient financés par les donations des nobles et riches bourgeois. Sous l'Ancien régime finalement, le système de santé était inexistant. Ce n'est qu'à partir de la Révolution française de 1789 que les premières idées concernant la santé des personnes sont apparues.
[...] Il reste encore une partie de la prestation à la charge des individus. En cas d'hospitalisation, c'est le forfait journalier, et pour une consultation, il s'agit du ticket modérateur. D'autre part, depuis 1945, la part de la prestation à la charge des individus a augmenté. C'est pourquoi le système mutualiste n'a pas disparu à la suite de la création de la Sécurité sociale. En effet, Les mutuelles jouent un rôle primordial dans la couverture complémentaire maladie. Les mutuelles sont devenues des complémentaires santé : les individus font appel aux mutuelles afin de répondre aux dépenses de santé non couvertes par la sécurité sociale. [...]
[...] Les mutuelles ne disparaissent pas et l'assistance médicale fait place à l'aide sociale LE SYSTEME DE SANTE IMPLIQUE DE NOUVEAUX ENJEUX DEPUIS 1945 La notion d'équilibre est le moteur actuel des réformes du système de santé avec le développement de la planification des soins et une évolution dans le financement Le système hospitalier est également au cœur des réformes Quelques aumônes que l'on fait à un homme nu dans les rues ne remplissent point les obligations de l'Etat qui doit à tous les citoyens une subsistance assurée, la nourriture, un vêtement convenable et un genre de vie qui ne soit point contraire à la santé En 1748, Montesquieu mettait déjà en avant le rôle de l'Etat concernant la santé de sa population. Dès la Révolution française de 1789, on reconnait la nécessité d'élaborer un réel système de santé en France, même si certaines institutions étaient déjà présentes. Ainsi, au cours du XIIe et XIIIe siècle apparaissait l'hôpital. A cette époque, l'hôpital dit Hôtel-Dieu était géré par l'Eglise. [...]
[...] Le système de mutualité se développe dans l'organisation du système de santé, suivi par le système assurantiel, jusqu'en 1945 Alors que, d'une part, la législation sanitaire se développe, d'autre part, les problèmes de ressources du système de santé font également l'objet d'un développement législatif. Une évolution apparaît au cours du XIXe siècle et au début du XXe siècle concernant l'idéologie dominante en matière d'organisation financière du système de santé. Le système mutualiste se concrétise au cours du XIXe siècle cependant la notion d'assistance se met en place. Au XIXe siècle, le principe de protection sociale est basé sur la notion de prévoyance. Chacun doit être capable de faire face aux risques sociaux avec ses propres moyens. [...]
[...] Sous l'Ancien régime finalement, le système de santé était inexistant. Ce n'est qu'à partir de la Révolution française de 1789 que les premières idées concernant la santé des personnes sont apparues. La notion de charité s'efface à la Révolution pour laisser place à celle d'assistance. En effet, la charité était une notion qui appartenait au monde religieux, les révolutionnaires ont donc décidé de rejeter cette notion pour imposer le principe d'assistance dans le système de santé. Même si la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen reste muette face aux problèmes de santé, la Constitution du 3 septembre 1791 prévoit, quant à elle, de créer et d'organiser un établissement général de secours public pour élever les enfants abandonnés, soulager les pauvres infirmes et fournir du travail aux pauvres valides. [...]
[...] Le système de santé actuel est particulièrement développé tant au niveau de son organisation que de la résolution des problèmes de santé publique. C'est bien sûr depuis 1945 que ce développement s'est accéléré. Cependant, il ne faut pas négliger les premières lois produites en la matière. Il est par ailleurs intéressant d'observer l'évolution de notre système de santé depuis le XIXe siècle jusqu'à aujourd'hui : les acteurs de ce système ont changé et on remarque une réelle évolution des idées. On est ainsi passé de la charité à l'assistance et de la prévoyance à l'assurance, pour arriver aujourd'hui au principe de solidarité. [...]
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