Protection sociale, assistance, assurance, régimes de retraites, solidarité nationale
Il existe en Europe plusieurs familles de systèmes de retraites qui sont financées différemment et avec des logiques de solidarité différente. Ce sont des groupes de familles :
- L'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, l'Espagne et l'Italie : fonctionnement des retraites par répartition (financées par des cotisations de salariés et d'employeurs). Ces cotisations financent les retraites présentes
- 2ème famille : les pays scandinaves : basé sur une retraite de base, financée par l'impôt + un complément de prestations liées à d'éventuelles cotisations sociales. C'est ce qu'on appelle un système par capitalisation
- 3ème famille : Irlande et USA : un système de retraite de base uniforme de retraite obligatoire, des complémentaires de pension soit professionnel soit individuel
- 4ème famille : Pays-Bas, Suisse, Danemark : retraite de base universel avec à coté un complément aux systèmes d'impôt financé en capitalisation par entreprise
[...] Les jeunes n'ont qu'un seul devoir : faire reconnaitre leurs droits. De nouvelles modalités de protection sociale : avec l'expansion du prolétariat, avec la généralisation du salariat, les formes d'assistances traditionnelles apparaissent comme mal adapté à la situation. C'est-à-dire qu'il n'y a plus seulement les indigents qui sont dans des situations difficiles, il y a de plus en plus de travailleurs. Il faudrait émerger l'idée qu'il faudrait trouver un moyen de répartir les risques sociaux entre tous les individus. C'est à travers la mutualité qu'on va répartir les risques sociaux. [...]
[...] C'est ce qu'on appelle un système par capitalisation 3ème famille : Irlande et USA : un système de retraite de base uniforme de retraite obligatoire, des complémentaires de pension soit professionnel soit individuel 4ème famille : Pays-Bas, Suisse, Danemark : retraite de base universel avec à coté un complément aux systèmes d'impôt financé en capitalisation par entreprise. Depuis 2003, le régime des retraites (qui était à répartition) a intégrer une part des capitalisations. A l'époque on parle de problème démographique. Inquiétude principalement porté par les papys boomers. A Les modes de financement Par l'impôt Par les cotisations des travailleurs qui fonctionne sur le travail. Par les actions : c'est-à-dire par la spéculation. [...]
[...] Dans l'autre on le fait au nom de la solidarité nationale. La ponction de la valeur se fait au titre unique du droit de propriété : j'achète un titre qui a pris tant de valeur, et c'est à cette valeur là que j'ai le droit. Pour pouvoir user de son droit de propriété, il faut qu'il y ait suffisamment de richesse produite au moment où je l'exerce. B Droit de propriété lucrative et droit de salaire La propriété lucrative, c'est la propriété dont je n'use pas afin d'en tirer une rente (ex : la maison que je possède et dans laquelle j'habite = propriété d'usage. [...]
[...] On est passé de 750 milliards de PIB en 1960, à 1500 milliards en 2000. En 2040 on devrait être à peu près à 3000 milliards. Les dépenses augmentent, mais cependant, le volet financier : il est plus facile de consacrer aujourd'hui aux retraites 12% d'un PIB de 1500 milliards d'euros qu'il ne l'était il y a 40 ans, que d'un PIB de 750 milliards d'euros. Tout dépend de la production. Sauf que quand on pose cette question, on se demande qui paye. [...]
[...] On est à la veille de la première guerre mondiale, donc cela précède d'une crise économique majeure. Régime de retraite qui perd de sa valeur. L'épargne ce n'est pas de l'argent que l'on met de côté et qu'on reprend quand on veut. L'épargne est une accumulation de droits sur la valeur. Les seuls biens durables sont le patrimoine terrien donc liquider son épargne ou sa retraite c'est faire jouir son droit de propriété. Pour pouvoir jouir de ce droit de propriété, il faut qu'au moment T il y ait suffisamment de valeur. [...]
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