Depuis le milieu des années 70, l'immigration est devenue un thème politique majeur. L'année 1974 marque un grand tournant dans l'histoire du phénomène migratoire, tant en France que dans les autres pays européens. Cette année-là va marquer la fin de la croissance économique, mais aussi le blocage de la rotation des flux migratoires.
Durant la période des « Trente Glorieuses », l'immigration n'était pas remise en cause, ceci étant dû à un besoin fort de main d' oeuvre. Ayant longtemps considéré l'appel à cette main d' oeuvre comme avantageux pour les pays d'accueil, certains pays ont commencé à s' interroger à l'aube de l'année 74 sur son bien-fondé.
[...] Mais sur ce sujet, le gouvernement effectue un véritable calcul. Un document préparatoire au Conseil des ministres précise que ces nouveaux droits s'inscrivent également dans une perspective de retour volontaire : D'abord permettre à ceux qui le souhaitent de sauvegarder leurs liens avec leur culture d'origine. Il y aurait en effet, intérêt à faciliter le maintien de traditions religieuses, de liens culturels, voir l'expression de la langue d'origine de ceux qui souhaitent garder à leur séjour en France, un caractère temporaire. [...]
[...] L'année 1974 marque un grand tournant dans l'histoire du phénomène migratoire, tant en France que dans les autres pays européens. Cette année-là va marquer la fin de la croissance économique, mais aussi le blocage de la rotation des flux migratoires. Durant la période des 30 glorieuses l'immigration n'était pas remise en cause, due à un besoin fort de main d'oeuvre. Ayant longtemps considéré l'appel à cette main d'oeuvre comme avantageuse pour les pays d'accueil, certains pays ont commencé à interroger à l'aube de l'année 74 sur son bien-fondé. [...]
[...] La maîtrise des flux devient l'objectif primordial pour la politique d'immigration Par le biais du renforcement de ces atouts, Paul Dijoud va s'attaquer à un dossier complexe, qui est la maîtrise des flux d'immigration. L'immigration de nouveaux travailleurs reste suspendue, avec l'administration qui ne délivre plus d'autorisation de travail aux travailleurs qui ont fait une première demande. Pourtant ,malgré cette décision une forme de souplesse va apparaître pour certaines exceptions. Comme le traitement spécifique applicable aux demandeurs d'asile et aux réfugiés, où on ne peut leur opposer l'argument de la situation de l'emploi lors d'une demande pour une carte de travail. [...]
[...] C'est depuis 1953 que les entreprises de plus de dix salariés sont assujetties chaque année à une taxe parafiscale représentant de leur masse salariale, dont le produit doit être affecté à l'effort de construction. Ces finances sont réparties par le biais de différentes organisations. C'est une partie de cette cotisation de que le secrétaire d'État obtient pour l'affecter en priorité au logement des immigrés. Pour gérer ce dispositif, un organisme est chargé de coordonner la perception de cette nouvelle taxe parafiscale, et c'est la Commission nationale pour le logement des immigrés qui aura ce rôle. [...]
[...] Pour la première fois depuis la Libération, des règles adaptées aux pratiques sociales vont être définies et l'immigration familiale est de nouveau autorisée. C'est par le biais du décret du 29 avril 1976, ce droit va être confirmé. Et la mise en oeuvre de ce droit va être soumise à un contrôle de l'administration. Cette dernière va exiger de l'étranger des garanties sur la qualité de son logement, qui doit assurer à sa famille arrivante des conditions de vie décentes. Mais en compensation du loyer qu'il paie dans l'attente de l'autorisation administrative, on lui attribue une prime de 1000 francs. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture