Histoire des grands courants pédagogiques

Résumé du document

Cours d'éducateur spécialisé

Extraits

[...] Les bourgeois font du commerce, des échanges et donc on va organiser des écoles qui vont permettre d'apprendre la comptabilité. Il y a un embryon d'Education Nationale. Mais il faut attendre la Révolution pour que soit posé ce principe commun à tous les citoyens, avec la gratuité et sous le contrôle de l'état. En 1792, création de l'Ecole Normale. Puis viendront l'école de la Santé à Rennes, puis celles de grandes écoles (ex : les Arts et Métiers) : en plaine révolution, on a besoin de cerveaux. [...]

[...] Pour le troisième cycle : 15-18 ans : formation du citoyen et du travailleur ; accès à la culture générale et professionnelle pour l'enfant. Les études scientifiques sont aussi importantes que les études littéraires. Gratuité pour tous (pour une égalité sociale), mais en n'occultant pas le contexte familial, environnemental des enfants. Elargissement de la carte scolaire. Formations économiques et civiques. Bourse pour le premier cycle, pré-salaire pour le second cycle, et salaire pour le troisième. Le projet, s'il n'a pas été accepté, a diffusé ses idées et a permis quelques avancées. [...]

[...] L'Empire crée les Académies. L'éducation est au service du pouvoir, comme l'administration et l'armée. La Restauration place l'éducation sous la tutelle du Ministère de l'Intérieur : flicage des enseignants. Cohabitent l'école privée et l'école publique. L'enseignement primaire est complété par les maternelles, et la formation des maîtres incombe à l'état. Sous le Second Empire, Victor Duruy réorganise l'enseignement, multipliant les écoles et créant les écoles d'adultes car l'industrie, le commerce et l'agriculture qui se développent ont besoin de cerveaux. Tout cela est motivé par le boom économique. [...]

[...] L'arrivée en Gaule des romains met en péril l'apprentissage des druides et des bardes. S'ils respectent le fond culturel, ils distillent un peu de leur culture. C'est ce que l'on a appelé la civilisation gallo-romaine. L'enseignement présent en Gaule, présente les mêmes caractéristiques qu'à Rome. Arrivée de l'église, avec les écoles épiscopales, et la formation des clercs. L'éducation médiévale est essentiellement théologique et philosophique, cela donne la scolastique (terme qui prendra une connotation péjorative au 19ème siècle). Le contenu : arts, dialectique, astronomie. [...]

[...] Le travail intellectuel occupe la moitié du temps d'étude, et l'autre, la formation du corps. En Grèce, l'école est obligatoire : problème de la liberté de l'enseignement, du contenu pédagogique et du contrôle des tutelles. A l'époque, c'est une école qui fonctionne grâce aux dons. Vers l'âge de quatorze ans, les enfants travaillaient ou bien continuaient vers des études plus poussées. L'adolescent qui suit les cours dans des collèges appelés gymnases , avec un système de fonctionnement civique et militaire, reçoit un perfectionnement en lettres et en arts. [...]