A partir des années 1880, commence la deuxième révolution industrielle, liée au développement des industries chimiques et sidérurgiques, à l'usage de ressources énergétiques nouvelles (pétrole et l'électricité) et à l'apparition de l'automobile.
Le Creusot, ville industrielle bourguignonne fondée par la famille Schneider, concentre plusieurs domaines d'activité : la sidérurgie, la mine, la construction mécanique et l'armement. La production du Creusot était très dense, ainsi, la famille Schneider avait une place prépondérante, y compris à l'international (...)
[...] Henri Schneider Un patron de la fin du XIXe siècle Synthèse de document Texte étudié : L'intervention de l'Etat ? Très mauvaise ! Je n'admets pas un préfet dans les grèves ; c'est comme la réglementation du travail des femmes et des enfants ; on met des entraves inutiles, trop étroites, nuisibles surtout aux intéressés qu'on veut défendre, on décourage les patrons de les employer et ça porte presque toujours à côté. La journée de huit heures ? Oh ! [...]
[...] Huret, Enquête sur la question sociale : interview d'H. Schneider, 1897) A partir des années 1880, commence la deuxième révolution industrielle, liée au développement des industries chimiques et sidérurgiques, à l'usage de ressources énergétiques nouvelles (pétrole et l'électricité) et à l'apparition de l'automobile. Le Creusot, ville industrielle bourguignonne fondée par la famille Schneider, concentre plusieurs domaines d'activité : la sidérurgie, la mine, la construction mécanique et l'armement. La production du Creusot était très dense, ainsi, la famille Schneider avait une place prépondérante, y compris à l'international. [...]
[...] En effet, un patron tirait bénéfice de l'emploi des enfants pour des taches que les adultes ne peuvent accomplir par manque de souplesse ou par leur trop grande taille. De même, les salaires des femmes et enfants étant plus faibles que celui des hommes, les patrons pouvaient faire pression sur la main d'œuvre masculine. Enfin, l'emploi des femmes et enfants augmentait le nombre d'ouvriers et conséquemment les rendements. On comprend donc pourquoi Schneider est contre ces restrictions puisque ces salaries à bas coût lui assurent des profits. [...]
[...] Le travail des femmes a longtemps engendré différents débats, mettant notamment en avant des arguments religieux et moraux La journée de 8 heures Henri Schneider est oppose a la journée de 8 heures car il estime qu'elle entrainerait une baisse des salaires pour les ouvriers ou une hausse des prix des produits fabriqués. Ainsi, en voulant faire le bien des ouvriers par une diminution du temps de travail, les conséquences seraient néfastes car ils perdraient leur pouvoir d'achat Ils pourraient moins acheter du fait des salaires insuffisants et/ou de produits de consommation trop chers. Ce patron libéral apparait donc hostile à la journée de 8 heures qui entrainerait, avant tout, une diminution du rendement de son entreprise. II avance toutefois des arguments protectionnistes vis à vis de ses ouvriers. [...]
[...] Henri Schneider était également impliqué en politique puisqu'il fut député républicain en 1889 et réélu en 1893. II était également maire du Creusot en Le rôle de l'Etat dans l'économie française de l'époque L'Etat était amené à répondre aux revendications sociales. En effet, celui-ci pouvait résoudre les problèmes suscitant des grèves, en envoyant l'armée par exemple. II pouvait également intervenir pour réguler le temps de travail ou légiférer sur l'emploi des femmes et des enfants. D'autre part, au-delà de son rôle social, l'Etat était susceptible d'intervenir pour protéger l'économie nationale, en cas de crise notamment. [...]
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