Des populations distinctes par leurs cultures qui ont immigré vers la France entre 1970 et 1980. D'une part, les Hmong originaires de Chine se refugièrent dans les montagnes du Laos, où ils pratiquaient essentiellement l'agriculture. Les premiers à immigrer sont les hommes qui travaillent dans l'usine. Leur famille les rejoint par la suite dans les HLM de la banlieue parisienne. Ainsi les Hmong passent d'un univers rural à celui d'urbain.
Il en va tout autrement pour ce groupe d'individus issu du Cambodge, du Vietnam ou du Laos. Dans leur pays d'origine ils occupent des fonctions importantes, implantés dans des villes à la rencontre des cultures avoisinantes. Ils connaissent donc à la différence des Hmong ce processus d'acculturation. Ainsi tout les différencie si ce n'est d'avoir immigré en zone urbaine française.
Le chercheur Jean Pierre Hassoun directeur au C.N.R.S dans le département d'ethnologie française s'est intéressé aux pratiques rituelles des Hmong et des Chinois dans l'espace urbain français. Et ce à travers une méthode comparative qui tend à se défaire du sens commun de l'intégration (...)
[...] Par ailleurs, il n'est pas rare de constater que les manifestations culturelles sont plus présentent en milieu urbain qui se veut de répondre à un besoin de renouvellement. Ainsi la transposition de ces rituelles peuvent être réalisée sans générer de conflits. Cette étude à le mérite de voir le processus d'intégration autrement avec l'exemple des rituelles qui parviennent à être en adéquation avec le milieu urbain. L'école américaine de Chicago à développée une notion, l'ethnicité (selon laquelle le groupe marque volontairement une différence avec l'autre dans un contexte de rivalité). [...]
[...] Il y a nous (les Hmong et Chinois) et les autres n'appartenant pas à la communauté. Toutefois, il serait réducteur de parler de clivage. Il s'agirait plus d'une stratégie assurant la survie de la culture. Dans le terrain les Hmong transmettent aux plus jeunes les règles de politesse à observer lors du repas, ils sont également soumis à des rituels à boire un échange permanent durant le repas où la socialisation prend donc le pas sur la symbolisation Autrement dit, le rite a pour fonction de renforcer et souder les liens entre ces individus. [...]
[...] Le chercheur Jean Pierre Hassoun directeur au C.N.R.S dans le département d'ethnologie française s'est intéressé aux pratiques rituelles des Hmong et des Chinois dans l'espace urbain français. Et ce à travers une méthode comparative qui tend à se défaire du sens commun de l'intégration. L'ensemble de cette étude est relatée dans son ouvrage, Ethnologie française, XXIV Bien que l'étude est pu être faite au début des années 90 elle montre toujours son importance puisqu'elle permet de recadrer la question de l'intégration à la manière dont les acteurs la vive et non dont les politique souhaiterait qu'elle se présente, autrement dit selon une vision dichotomique intégrés versus non intégrés. [...]
[...] Bibliographie : BONTE-IZARD, Dictionnaire de l'ethnologie et de l'anthropologie, éd. Presse Universitaire de France Supports : -Etude de la notion de l'ethnicité en cours de TD sur l'ethnicité. Définition de Barthe 1969. -Cours de CM de Problématique sociologique sur la notion de rite. [...]
[...] FICHE DE LECTURE Pratiques rituelles hmong et chinoises en milieu urbain français, de Jean Pierre Hassoun. Introduction : Des populations distinctes par leurs cultures qui ont immigré vers la France entre 1970 et 1980. D'une part les Hmong originaires de Chine se refugièrent dans les montagnes du Laos, où ils pratiquaient essentiellement l'agriculture. Les premiers à immigrer sont les hommes qui travaillent dans l'usine. Leur famille les rejoint par la suite dans les HLM de la banlieue parisienne. Ainsi les Hmong passent d'un univers rural à celui d'urbain. [...]
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