Lieu de résidence, position sociale, formes d'inégalité, processus d'individualisation, qualité de vie, sécurité, densité, convivialité, ancrage social, tranquillité, élitisme, communautaristes, bourgeois, société post-moderne, citadins engagés, citadins individualistes, INSEE Institut National de la Statistique et des Études Économiques, stagnation des revenus, flambée des prix de l'immobilier
« Il existe de nouvelles formes d'inégalité tenant compte d'un processus d'individualisation et qui distinguent, de ce fait, les individus en termes de vie quotidienne, de consommation ou encore d'identité. À un même niveau de statut peuvent alors correspondre des fluctuations importantes en termes d'attitudes, d'opinions, de valeurs ou encore de pratiques. Dans cette lignée de réflexion, il est alors possible d'imager les formes classiques (verticales : stratification) et nouvelles (horizontales : vie quotidienne) d'inégalités sociales ».
Par ailleurs, chaque modalité d'action est liée à un domaine d'activité de la vie quotidienne fonction de la qualité de vie?»
Ainsi, il est possible de se demander si le lieu de résidence est nécessairement représentatif de la position sociale de l'individu qui y loge ?
[...] Enfin, au fil des années, l'exclusion des classes dites supérieures n'a fait que croître. En effet, la volonté de la grande bourgeoisie traditionnelle de vivre à l'écart des autres classes sociales a pour conséquence de ghettoïser les classes populaires et d'embourgeoiser les classes moyennes (« bourgeois bohèmes »). Les champêtres ancrés L'individu champêtre est une personne attachée à un « terroir campagnard » auquel il se sent appartenir et dans lequel il se sent bien. Ses réseaux sociaux, à savoir la famille et les amis, sont essentiellement centrés sur le village et la commune où il vit. [...]
[...] « Dis-moi où tu habites, je te dirai qui tu es » - Le lieu de résidence est-il révélateur d'une position sociale ? « Il existe de nouvelles formes d'inégalité tenant compte d'un processus d'individualisation et qui distinguent, de ce fait, les individus en termes de vie quotidienne, de consommation ou encore d'identité. À un même niveau de statut peuvent alors correspondre des fluctuations importantes en termes d'attitudes, d'opinions, de valeurs ou encore de pratiques. Dans cette lignée de réflexion, il est alors possible d'imager les formes classiques (verticales : stratification) et nouvelles (horizontales : vie quotidienne) d'inégalités sociales ». [...]
[...] Cette caractéristique affirme la volonté de l'individu de se différencier socialement. Les modes de vie résidentiels fonction du choix résidentiel L'hétérogénéité de la répartition des groupes sociaux sur le territoire national Il existe six groupes de catégories socioprofessionnelles au sein de la population active. Il est à préciser que de multiples facteurs explicitent les raisons de cette disparité en fonction des régions, notamment des facteurs liés à l'âge, à la répartition du travail au sein du territoire national et au niveau de revenu de la population qui entraîne une demande plus ou moins forte pour les services aux particuliers. [...]
[...] En définitive, même si les différences de revenu sont primordiales pour comprendre les inégalités en matière d'espace consommé et la capacité plus ou moins grande à faire coordonner idéal et réalité, il n'en demeure pas moins qu'elles de donnent pas de réelle occasion de comprendre la diversité observable dans les modes de vie résidentiels. En réalité, peu importe le capital économique de l'individu, il ignorera des pans entiers du territoire. En outre, l'enquête « Logement » de l'INSEE a passé en revue les différents attributs qui font du logement un espace de vie digne, confortable, évoluant selon le contexte social et se cumulant, dessinant des conditions de vie très inégalitaires. [...]
[...] La tranquillité La tranquillité désigne la préférence de vivre dans un environnement tranquille et « vert ». L'individu aspire à vivre dans un environnement calme et paisible sans prendre en compte ses préférences sociales ou fonctionnelles. L'élitisme L'élitisme désigne la préférence de vivre dans un environnement élitiste où l'individu est en petit groupe, en petit comité. Cette caractéristique rassemble l'utilisation fréquente de la voiture, la fiscalité et la réputation du quartier. Ces trois critères font référence à un milieu de vie haut de gamme qui privilégie un mode de vie aisé et individualiste. [...]
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