"On dit d'un fleuve qu'il est violent parce qu'il emporte tout sur son passage, mais nul ne taxe de violence les rives qui l'enserrent". Berthold Brecht
Guerre, violence et agressivité. Trois mots simples formant une dépréciation. Trois mots oui, mais trois mots non innocents. L'agressivité, la violence et la guerre sont apparues dés lors que l'homme s'est rassemblé en groupe, société. C'est donc un phénomène qui a toujours existé, c'est-à-dire depuis la préhistoire. De nos jours ce corpus de mots est d'autant plus d'actualité, qu'il prend bien son sens compte tenu des possibilités grandissantes que la technologie nous apporte.
[...] La guerre, le terrorisme et les violences économiques en sont les trois principales formes. -guerre : elle se caractérise par l'affrontement entre deux Etats, et il s'agit la plupart du temps d'un conflit armé. Ce type de conflit a toujours existé dans l'Humanité. Ce phénomène est généralement très largement relayé par les médias et donc accessible au monde entier, même si le conflit a lieu à plusieurs milliers de kilomètres. De nombreux exemples de guerre à l'heure actuelle : conflit israélo- palestinien, guerre en Afghanistan et en Irak, conflit entre la Russie et la Tchétchénie. [...]
[...] En effet, toutes les tranches d'âge et tous les milieux sont concernés. C'est en cela que l'on peut affirmer que la violence est réellement un sujet d'actualité, de part son expansion et sa diversification. La violence dans l'actualité est donc un thème important, bien que ce phénomène ait toujours été présent ( les guerres étaient par exemple très nombreuses et meurtrières au Moyen-Age). Malgré cela, il y a eu une évolution : tout d'abord, les formes sont désormais très différentes d'autrefois et se sont diversifiées. [...]
[...] Nous aborderons néanmoins se sujet dans une autres partie. Reprenons le fil des pensées de Freud. Le père de la psychanalyse à montrer dans ses ouvrages que les causes qui poussent l'homme à la violence sont nombreuses, mais souvent enracinées dans sa petite enfance et issus de traumatisme datant eux aussi de cette période. Chacun ayant ses propres raisons, souvent inavouées de se livrer à des actes violents, trouver une solution applicable à chacun semble utopique. Néanmoins certaine institutions sociales telles la famille, l'école ou les entreprises devraient être à même de juguler une partie de cette violence par une éducation plus poussée sur les questions d'agressivité ou de violence. [...]
[...] Une attitude impossible, toujours selon l'auteur, pour ce même homme s'il vivait en société, car celui ci lui arracherait alors la pomme des mains pour s'en sustenter. Car l'homme à l'état de nature ne se compare pas à l'autre. Il ne cherche pas à savoir s'il est ou non physiquement plus fort que la personne qu'il croise et qui détient la pomme. C'est ce que Rousseau appelle le Mythe du bon sauvage Mais même lui reconnaît que la société est nécessaire à la survie de l'homme. Car imaginons le même homme seul. Vient alors une bête sauvage, l'homme se retrouve sans défense. [...]
[...] Elle ne serait donc pas programmée dans la nature humaine en dehors de quelque déficience rare. On peut donc supposer que la société est à l'origine du comportement agressif même si, comme l'explique le Manifeste de Séville, il ne s'est pas opéré une sélection en faveur de ce comportement. L'homme serait donc perverti par la société, qui le rendrait ainsi. De même, il est nécessaire de définir la violence pour mieux la cerner afin d'expliquer comment et pourquoi l'homme en arrive à ce stade. [...]
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