8 Décembre 2008, de violentes émeutes éclatent en Grèce à la suite de la mort d'un jeune de 15 ans causée par un policier. Dans un contexte de crise économique mondiale, le gouvernement conservateur de Costas Caramanlis doit faire face à de nombreux scandales seulement un an et demi après son élection. Les experts s'interrogent sur la rapidité de réaction des émeutiers, il a fallu seulement 20 minutes après l'annonce de sa mort pour faire descendre les gens dans la rue.
Les experts affirmaient alors « Etincelle à Athènes, feu à Paris. L'Insurrection arrive », d'après les caractéristiques communes de protestation entre étudiants grecs et français, notamment les réformes apportées à l'éducation nationale par le président Sarkozy.
Nos médias n'auraient-ils pas maintenu ces événements historiques à l'arrière-plan ? Il ne s'agit pas d'une révolte de la jeunesse mais bien de toute une population, dont nous partageons les préoccupations.
[...] Nos médias n'aurait-il pas maintenu ces événements historiques à l'arrière- plan ? Il ne s'agit pas d'une révolte de la jeunesse, mais bien de toute une population dont nous partageons les préoccupations. LA GRECE EN COLERE Introduction Emeutes en Grèce : l'opacité entre manifestants et anarchistes Les acteurs de l'opposition : les étudiants contre l'Etat Une jeunesse grecque très politisée Le gouvernement de Costas Caramanlis Une méfiance persistante envers les représentants de l'ordre De violents débordements Incendie d'un fourgon des forces antiémeutes, voitures de patrouille Attaque des forces de l'ordre avec des cocktails Molotov Pillage des commerces : banques, magasins de vêtements et de bijoux Dégradation de biens publics, Incendies volontaires Incendie du sapin de Noël géant Incendie de plusieurs mosquées Bavure ou légitime défense ? [...]
[...] Un contexte social favorable aux débordements Génération Un groupe minoritaire d'anarchistes ou terrorisme d'extrême gauche Andrea Grigoropoulos ans, tué par balle Version de l'accusé : gardien de la paix Version de la défense Une police arbitraire ? Le pouvoir politique remis en cause Tout un peuple mobilisé Les étudiants sont rejoints par les syndicats Puis par les émigrés Un gouvernement négligent ? [...]
[...] Un contexte social favorable aux débordements Génération : Taux de chômage des étudiants le plus élevé d'Europe en 2008) auquel s'ajoute la cherté de la vie et la crise financière mondiale Un groupe minoritaire d'anarchistes ou terrorisme d'extrême gauche: La mouvance anarchiste est très active dans les principales villes du pays et elle a su profiter des manifestations étudiantes pour s'organiser, notamment grâce à Internet et aux téléphones portables. L'activisme anarchique a été le détonateur d'une explosion sociale due à l'insécurité économique. Le groupe Lutte révolutionnaire, considéré comme le plus dangereux, est inscrit sur la liste des organisations terroristes par l'Union européenne. Andreas Grigoropoulos ans, tué par balle Version de l'accusé : gardien de la paix Le policier affirme avoir tiré un coup de sommation, pas en direction de la victime, et que la balle a ricochet avant de se loger dans sa poitrine. [...]
[...] La Grèce en colère 8 Décembre 2008, de violentes émeutes éclatent en Grèce à la suite de la mort d'un jeune de 15 ans causée par un policier. Dans un contexte de crise économique mondiale, le gouvernement conservateur de Costas Caramanlis doit faire face à de nombreux scandales seulement un an et demi après son élection. Les experts s'interrogent sur la rapidité de réaction des émeutiers, il a fallu seulement 20 minutes après l'annonce de sa mort pour faire descendre les gens dans la rue. [...]
[...] Une police arbitraire ? Nombreuses bavures récentes, la police accusée de faire preuve de brutalité dans sa manière de gérer les émeutes Le pouvoir politique remis en cause Tout un peuple mobilisé Les étudiants sont rejoints par les syndicats : la grève nationale est déclarée, le pays est à l'arrêt pour protester contre les réformes de la politique économique et sociale du Ministre Costas Caramanlis. 1/5 de la population vivrait sous le seuil de pauvreté. Puis par les émigrés : Placés en ligne de mire, la moitié des arrestations pendant les manifestations sont des sans-papiers, ils se sont rassemblés à la suite des étudiants et des syndicats pour réclamer un changement de cap de la politique gouvernementale des émeutiers étaient des jeunes étrangers vivant en Grèce. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture