Dans les premiers temps du christianisme, on observe une tendance similaire de méfiance à l'égard des images. Le recours à des images renvoyait en effet aux pratiques païennes. Certains auteurs de l'époque comme Tertullien attribuaient au diable le fait qu'il existait des faiseurs d'images qui, dans ce sens prennent le sens "d'idole". La plupart des images étaient considérées comme trop réalistes, elles étaient très souvent inspirées par la représentation païenne (...)
[...] A Besançon[3], oppose un divin païen immanent au monde au Dieu biblique, transcendant, invisible, inimaginable par essence Comme l'explique Goody, Le premier donne naissance à une infinité de formes plastiques ; le second à l'ambivalence . Par ailleurs, Besançon note une hiérarchie, le peuple est attiré par l'idolâtrie, l'iconoclasme est plutôt la doctrine de l'élite. Pour lui disparition et apparition des icones, dépendent largement de circonstances particulières. Les premiers bouddhistes se sont également retrouvés confrontés à l'interrogation concernant la représentation de Dieu. [...]
[...] Ainsi, Chagall commence à peindre peut après, dans les années 1907-1908. Dans le judaïsme, le rejet des représentations picturales, des icônes, est lié à l'unicité de la création de Dieu. Dieu est la cause de toutes choses, il est le créateur. Vouloir créer des images de Dieu revient alors à le défier sur le terrain de la création. Dans les premier temps du christianisme, on observe une tendance similaire de méfiance à l'égard des images. Le recours a des images renvoyaient en effet aux pratiques païennes. [...]
[...] La figure de Bouddha est restée longtemps absente des différentes représentations qui pouvaient cependant le concerner, notamment dans la représentation de sa vie. Ainsi la question n'était plus comment représenter l'inimaginable mais comment imaginer celui qui jusque là n'a pas eu d'image. . pour l'hindouisme, les images sont faites pour les ignorants, elles font obstacle à une vraie intelligence. L'ambivalence concernant les images tient au fait que ces dernières sont suspectées de faire sens pour la masse. Doutes généraux sur les icones L'auteur énonce quatre sortes de problèmes intellectuels liés à l'iconique : Créer des images, peut être assimilé à la reproduction de l'acte unique de création. [...]
[...] * L'auteur nous explique par ailleurs qu'il a jusqu'ici utilisé les termes icones et iconoclasme dans un contexte religieux car cela lui permettait de rendre compte de la création des images en Afrique. Il note à présent que notre époque a elle aussi ses propres iconoclasmes au travers des représentations utilisées en politique. Il évoque les cas de Mussolini, d'Hitler, de Staline et montre comment la destruction systématique des représentations (à la suite d'une déchéance de statut), marque la volonté d'effacer un monde pour en construire un nouveau. Il est à chaque fois question de faire table rase du passé par la destruction de ce qui le représente. [...]
[...] Il existe cependant un besoin permanent de représenter. L'auteur évoque ensuite la position panthéiste qui voit Dieu partout, dans toute création naturelle et donc pour qui une représentation de Dieu est parfaitement inutile. Dieu n'est pas une personne, le monde est la réfraction témoignant de son existence. L'auteur s'intéresse également à l'approche de différents peuples africains concernant les ancêtres et les divinités secondes. Concernant les ancêtres, il effectue un certain nombre de remarques sur les rites funéraires et notamment sur les objets qui accompagnent ces rites. [...]
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