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La culture est, selon Edward Tylor, en 1871, la « totalité complexe qui comprend les connaissances, les arts, les lois, la morale, la coutume , et toute autre capacité ou habitude acquise par l'homme en tant que membre de la société » .
L'expression « Globalisation culturelle » désigne la mondialisation actuelle des produits culturels, plus que la mondialisation de la culture elle-même. Les frontières ont disparu, les informations circulent en temps réel et plus rien n'entrave les échanges planétaires. Lorsque l'on souhaite étudier cette globalisation culturelle, l'aspect marchand et économique revêt une importance majeur, et ce pour deux raisons :
En premier lieu, parce que la mondialisation de la culture à notre époque contemporaine emprunte massivement les canaux de distribution fournis par le marché.
En second lieu, parce que bon nombre de nos contemporains pensent que la culture est tp vitale pour être abandonnée au « marchands du temple ».
La marchandisation de la culture prête à controverse. Elle suscite deux débats bien distincts :
1/ destin des innombrables cultures de la tradition, cultures dites « ethniques », prises ds les turbulences du marché mondial des biens culturels
2/ interne aux sociétés industrielles : les industries culturelles se concentrent de plus en plus. Ne vont-elles pas finir par s'aligner sur un modèle culturel unique modelé par les usa ? « coca-colanisation » de la planète et culture Disneyland.
La polémique est vivace, comme le montre l'opposition entre la thèse du « village global » de Macluhan, selon lequel la mondialisation doit promet d'aboutir sur une planète pacifiée, démocratique, et unifiée par un même culture ; et la thèse du « clash of civilisations » de Huntington, qui pense que « la culture est à la fois source d'unité et de division » .
[...] Ainsi, si les cultures de la tradition menacée par sociétés industrialisées, de même les cultures industrielles européennes se sentent menacées par la superpuissance américaine : pans entiers des industries culturelles en danger : production multimédia, tv, cinéma, livre . Concurrencés par les groupes américains. La France a ainsi revendiqué son droit à l' « exception culturelle », expression inventée par Lang au début des années 80 pour désigner la grande richesse de notre culture, qui doit être préservée de l'industrie. En 1993, la France a finalement obtenu que l'audiovisuel soit retiré des négociations du Gatt. [...]
[...] Il ne faut donc pas confondre l'utilisation planétaire de produits avec l'existence d'une culture commune. D'ailleurs, la défense des Droits de l'Homme, née de la Déclaration Universelle de 1948, est perçue dans certaines cultures comme une valeur occidentale, ces derniers accordant l'importance plus au groupe qu'à l'individu • Dans les PiD, on observe une baisse de la part d'audiences des gds chaines télévisées : Aux USA : ABC, CBS, NBC drainaient 85% de l'audience du pays en 1980, contre slmt 50% en 1997, et sans doute encore moins ajdh. [...]
[...] Différents exemples : -montée de l'islamisme fondamentalisme -crainte d'un communautarisme musulman en France : voile, burka . -orthodoxie russe (lié a un renouveau identitaire) -utilisation de la religion à des fins politiques dans les Balkans : entraine de nlles divisions territoriales On peut d'ailleurs remarquer que cette résurgence de l'identité est d'autant plus forte que la région ou le pays reçoivent des flux massifs de l'étranger, principalement dans le domaine de l'information. • Parallèlement, ds nos régions occidentales, on observe une regain d'intérêt pour les particularismes locaux et les cultures locales, comme le prouve l‘instauration de politiques nationales et régionales pour la préservation de le diversité culturelle. [...]
[...] De même, la 1e chaine française connait actuellement de graves pbs. Cette perte d'audience est le résultat de la diversité grandissante de l'offre télévisée : chaînes spécialisées, régionales, etc. • De plus, la standardisation de la production ne signifie pas une homogénéisation de la consommation, que ce soit dans les pays du Sud ou du Nord. C'est plutôt l'inverse qui se produit : l'industrie met sur les marché des produits de plus en plus nbx, diversifiés, en petite série, avec options . [...]
[...] Lorsque l'on souhaite étudier cette globalisation culturelle, l'aspect marchand et économique revêt une importance majeur, et ce pour deux raisons : En premier lieu, parce que la mondialisation de la culture à notre époque contemporaine emprunte massivement les canaux de distribution fournis par le marché. En second lieu, parce que bon nombre de nos contemporains pensent que la culture est tp vitale pour être abandonnée au « marchands du temple ». La marchandisation de la culture prête à controverse. Elle suscite deux débats bien distincts : destin des innombrables cultures de la tradition, cultures dites « ethniques », prises ds les turbulences du marché mondial des biens culturels interne aux sociétés industrielles : les industries culturelles se concentrent de plus en plus. [...]
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