On peut dire que ces dernières années la mobilité des personnes hautement qualifiées n'a cessé d'augmenter dans les pays en développement, c'est ce qu'on appelle le « brain drain » ou la fuite des cerveaux. Ce qui illustre parfaitement la tendance à la mondialisation et le progrès technologique qui l'accompagne.
Ainsi, la fuite des cerveaux désigne l'émigration permanente ou de longue durée de travailleurs qualifiés qui se réalise au détriment du développement économique et social du pays d'origine. L'expression « fuite des cerveaux » évoque l'existence d'un taux d'exode considéré comme excessif par le pays d'origine.
Un migrant est considéré qualifié dans le cas ou il a exercé une profession acquise par un enseignement et/ou une expérience de haut niveau.
Dans le cadre du mini-mémoire, nous allons nous intéresser principalement aux flux migratoires des scientifiques, des chercheurs et des médecins s'installant à l'étranger pour trouver généralement de meilleures conditions de vie et de rémunérations.
La fuite des cerveaux est à l'origine d'un débat ancien. En effet, les discussions à ce sujet remontent déjà à une cinquantaine années. Durant cette longue période qui continue à s'accroître, on peut distinguer deux phases. Tout d'abord, la première phase ayant lieu dans les années 1960 et 1970 dans laquelle les mouvements de personnes très qualifiés venant des pays en développement vont se diriger vers les pays développés ce qui avait suscité un « écho considérable ». C'est le début de la fuite des cerveaux. Tout au long de cette période, les universitaires, les chercheurs et les organismes de l'ONU vont s'interroger sur les conséquences de cette fuite des cerveaux et sur les moyens de la compenser. La seconde phase démarre dans au début des années 1990 avec le développement rapide de la mondialisation et un accroissement de la croissance des technologies de l'information et de la communication (TIC). Ainsi la mobilité actuelle des compétences s'inscrit dans un contexte de mondialisation et d'essor des technologies de l'information.
[...] Cette fuite des cerveaux commença en 1983 avec el llamado viernes negro soit l'appel du vendredi noir, et depuis, ce phénomène a gagné du terrain. Les causes de la fuite des cerveaux L'insécurité, la crise économique et l'instabilité politique du pays sont les causes principales des départs des personnes qualifiés. Ainsi, l'immigration est motivée par le besoin d'obtenir de meilleures conditions socio-économiques et de meilleures opportunités professionnelles, et de vivre dans un pays avec une stabilité politique et la liberté d'expression. [...]
[...] Et le Venezuela doit aussi améliorer sa compétitivité salariale. Si toutes ces mesures sont mises en place et effectives le gouvernement vénézuélien parviendra à limiter la fuite des cerveaux. Mais le cas du Venezuela n'est pas un cas à part. En effet, la plupart des pays d'Amérique du Sud se trouvent dans la même situation que le Venezuela. De plus si de nombreuses personnes émigrent dans les pays développés comment vont faire les pays d'Amérique du Sud pour prospérer ? [...]
[...] BLOG ESTUDIAR FUERA : la fuga de celebros en Venezuela incrementa exponencialmente juin 2009. http://movilidad.universiablogs.net/la-fuga-de-cerebros-en-venezuela-se- incrementa-exponencialmente ALGERIE FOCUS : Algérie. Fuite des cerveaux : La guerre des chiffres http://www.algerie- focus.com/2011/04/22/algerie-fuite-des-cerveaux-la-guerre-des-chiffres/ LES MOUTONS ENRAGE : La fuite des cerveaux a coûté à l'Algérie 40 milliards de dollars de pertes en quatre ans ! avril 2011 http://lesmoutonsenrages.wordpress.com/2011/04/17/la-fuite-des-cerveaux-a- coute-a-lalgerie-40-milliards-de-dollars-de-pertes-en-quatre-ans/ MIHAELA NEDELCU : La mobilité internationale des compétences, février 2004, édition l'harmattan, collection question sociologique. [...]
[...] Promouvoir la migration temporaire et circulaire. Selon, Findlay dans son rapport de 2002 il développe l'idée que le Royaume-Uni devrait délivrer des visas de travail avec l'obligation de retour après la période donnée. Ce qui aiderait à maximiser les bénéfices pour le pays d'origine comme d'accueil. Aux Etats-Unis ceci est devenu un cas récurrent, il existe le visa cultural exchange qui est délivré pour des séjours de courte durée dans plusieurs disciplines, visant à favoriser les échanges internationaux, l'acquisition d'expérience. [...]
[...] Si on analyse les catégories professionnelles des membres de la diaspora, on remarque que les corps les plus représentés sont les enseignants et les chercheurs qui représentent puis les économistes et les analystes financiers qui sont au nombre de 20% ainsi que le corps médical, et viennent ensuite les ingénieurs représentant 15%. En analysant de plus près ces statistiques ont remarque cette répartition correspond à la demande en main-d'œuvre qualifiée des pays en développement. La plupart des travailleurs émigrent le plus souvent pour trouver de meilleures conditions de travail et un meilleur salaire. Mais en partant à l'étranger, ils gardent des relations étroites avec leur pays de provenance. Ce qui va permettre de favoriser le transfert de connaissance et de technologie. [...]
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