Autrefois très restrictive, l'adoption va évoluer en France en cinq grandes étapes. A partir de 1923, elle s'ouvre aux mineurs qui peuvent être adoptés par des couples sans enfants. En 1939, l'adopté peut prendre le nom de l'adoptant, ce qui est un nouveau pas en avant. Dès 1966, la loi met l'intérêt de l'enfant au centre du débat. L'enfant est mieux protégé. De plus, l'adoption n'est plus réservée aux couples mariés. En 1976, on peut adopter un enfant dès trente ans, dès le moment où 15 années séparent l'adopté de l'adoptant. Les derniers textes de loi datent de 1996. Ils ont permis aux conditions d'adoption de s'améliorer encore avec un meilleur contrôle et la mise en place d'un suivi post-adoption. Tout en recherchant le bien de l'enfant, le système français permet donc à de plus en plus de personnes, mariées ou non, d'accéder à l'adoption.
[...] Les parents également sont rassurés, ils peuvent presque oublier l'adoption, puisqu'ils n'ont plus à la cacher. En interne, les enfants noirs et maghrébins, qui étaient difficilement adoptables dans les années quatre-vingt, le sont maintenant très rapidement. Les mentalités changent, dorénavant, l'adoption est un des sujets les plus traités dans les médias. Cela permet aux personnes non concernées d'être sensibilisées et à l'opinion publique de changer. En effet des personnes pensent que les vrais parents d'un enfant sont ceux qui l'élèvent et que la parenté du sang est moins importante. [...]
[...] Toutes les pupilles peuvent donc être placées en vue de leur adoption. Les candidats à l'adoption sont de plus en plus nombreux et accueillent de plus en plus d'enfants âgés, handicapés, ou des fratries. Cependant, cette évolution positive se heurte à la diminution progressive du nombre de pupilles de l'État : ils étaient 3911 en 1993 pour 7693 en 1987. Ce qui va avoir une certaine influence sur l'adoption à l'étranger. II) L'internationalisation de l'adoption II.1) Une mission humanitaire L'adoption internationale est née dans les années soixante. [...]
[...] L'internationalisation de l'adoption a donc impliqué des changements importants. Elle a permis à la France de franchir un nouveau pas dans son ouverture sur le monde et dans la tolérance. Reste à ne pas délaisser les enfants français au profit des étrangers. Bibliographie indicative L'enfant adopté dans le monde (en quinze chapitres et demi) par Jean- François Chicoine, Patricia Germain, et Johanne Lemieux (Broché - 1 janvier 2003) Naître là-bas, grandir ici. [...]
[...] Il est également parfois difficile pour l'enfant de faire la différence entre ses racines et ses origines. Pour les parents, le danger est là, il ne faut pas renforcer le particularisme des enfants qui vont vivre dans la société française et donc devoir s'intégrer au mieux. Pour aider les familles à surmonter l'épreuve de l'adoption à l'étranger, la législation va changer et une coopération internationale va être mise en place. III.2) Une réglementation adaptée Le développement de l'adoption internationale a amené à la mise en place de nombreux principes et conventions : les principes de Leysin, la convention des droits de l'enfant et la convention de La Haye. [...]
[...] Quelles sont en France, les causes et conséquences socioculturelles de l'internationalisation de l'adoption ? L'adoption en France I.1) Une mise en place progressive Autrefois très restrictive, l'adoption va évoluer en France en cinq grandes étapes. À partir de 1923, elle s'ouvre aux mineurs qui peuvent être adoptés par des couples sans enfants. En 1939, l'adopté peut prendre le nom de l'adoptant, ce qui est un nouveau pas en avant. Dès 1966, la loi met l'intérêt de l'enfant au centre du débat. [...]
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