En France aujourd’hui, le lien social repose-t-il seulement sur la solidarité organique ?

Thèmes abordés

lien social, solidarité organique, solidarité mécanique, individualisme, Durkheim, contraintes collectives, vie collective, mutation de la société

Résumé du document

Malgré les inégalités économiques, sociales et les tensions, il existe une certaine cohésion sociale en France. Cette cohésion sociale est assurée par le lien social qui correspond au lien qui tisse des relations entre les individus d'une même société et qui relie également chaque individu à la société dans son ensemble. La société française d'aujourd'hui est caractérisée de société moderne, elle est donc dominée par une solidarité de type organique selon Durkheim. Plus précisément cette solidarité correspond à une société plus étendue, avec une grande hétérogénéité et un fort individualisme.

Extraits

[...] En France aujourd'hui, le lien social repose-t-il seulement sur la solidarité organique ? Malgré les inégalités économiques, sociales et les tensions, il existe une certaine cohésion sociale en France. Cette cohésion sociale est assurée par le lien social qui correspond au lien qui tisse des relations entre les individus d'une même société et qui relie également chaque individu à la société dans son ensemble. La société française d'aujourd'hui est caractérisée de société moderne, elle est donc dominée par une solidarité de type organique selon Durkheim. [...]

[...] En France aujourd'hui, le lien social ne repose pas uniquement sur la solidarité organique même si comme nous l'avons vu c'est ce type de solidarité qui prime à cause de la division du travail notamment qui a conduit les hommes à un certain individualisme les menant à être complémentaire entre eux. Cependant le poids de la société mécanique dans notre société moderne n'en est pas moindre, comme on l'a vu avec le rôle de la famille qui est fondée sur des logiques de solidarité mécanique et qui a un poids très important dans le bon fonctionnement de notre société actuelle. [...]

[...] On le voit très bien dans le document qu'il y'a quand même en des adhésions aux associations en France Métropolitaine qui étaient motivées par la volonté d'être utile à la société, de vouloir faire quelque chose pour les autres. Le document 3 est encore plus explicite, le cas de Dominique est très significatif. Il est très bien dit à la fin du texte que cet homme raconte toute l'importance du don de soi, dans une société qui ne cesse de promouvoir l'individualisme, la consommation et la concurrence On voit donc bien qu'en France il règne de plus en plus un climat de solidarité les uns envers les autres. II. [...]

[...] Dans une première partie, nous verrons qu'effectivement le lien social repose principalement sur la solidarité organique. Puis dans une seconde partie, nous verrons que les liens basés sur la solidarité mécanique n'ont pas totalement disparu dans notre société moderne. I. Dans notre société moderne, les liens sociaux sont majoritairement basés sur la solidarité organique Émile Durkheim qui était un sociologue français a mis en avant l'idée que dans les sociétés modernes comme celle de la France, la solidarité mécanique (solidarité qui domine les sociétés traditionnelles et qui est marquée par une communauté de taille réduite fondée sur l'homogénéité sociale et morale) avait tendance à reculer. [...]

[...] Cependant, les liens sociaux fondés sur la solidarité mécanique n'ont pas totalement disparu et perdurent de manière très significative aujourd'hui encore. L'exemple le plus simple et le plus extrême est les sectes : ce sont des communautés de taille réduites, qui fondent leurs liens sociaux sur la ressemblance et renoncent à leur individualité en partageant vraiment tout, avec leur communauté. Il y a d'autres instances moins strictes en terme d'appartenance que la secte, mais qui ont tout de même la particularité de relier des individus entre eux aux intérêts, des goûts communs. [...]