1/ L'objectivité comme finalité des sciences humaines
2/ Les conditions de l'objectivation
[...] Les fondements du discours des sciences humaines. Selon BACHELARD, « le critère de la recherche scientifique n'est pas à chercher, sous prétexte de fondement, hors de son propre champ ». En effet, selon ce raisonnement afin de débuter dans les sciences, l'esprit a déjà fait sienne l'habitude du monde et le postulat de départ se situe dans : « un réel toujours déjà pensé, organisé ». Dès lors, il y aura une mobilité interne de la pensée qui reviendra inlassablement sur ses bases pour les rectifier, celles-ci créant alors l'évolution de la science. [...]
[...] Ceci justifie le fait que le perfectionnement scientifique est subordonné par « la notion de problème » sur de larges aspects. BIBLIOGRAPHIE • Barreau, H., l'épistémologie, Paris, PUF p • Baudouin, J., Karl Popper, Paris, PUF p • Begin, R., Conception de la science et intervention pédagogique, Spectre, vol no p. 10- • Bugne, M. A., Philosophie de la physique, Paris, Seuil p • Blanchard, B., Rationalism, Chicago, Encyclopaedia Britannica • Feigl, H., Positivism, Chicago, Encyclopaedia Britannica Giordan, A., les nouveaux modèles sur apprendre : pour dépasser le constructivisme ? [...]
[...] L'objectivité : une confusion entre la science et la philosophie. Les sciences n'ont nullement besoin de fondations extérieures tant elles se suffisent à elles-mêmes. Le dualisme entre « l'univers » et « l'esprit » constitue la trame d'autres paires en opposition et une méprise où le rôle des mathématiques dans la physique sera incompris. Ainsi, le couple « raison et expérimentation » résulte de cette opposition lequel revient à établir un état imaginaire en lieu du lien qui unit la physique aux mathématiques. [...]
[...] Ainsi, cet aspect psychologique n'est pas mis en objection avec le côté objectif, mais il en est son exigence, sa condition. B. Les sciences humaines sous l'influence de l'intentionnalité. BACHELARD a déterminé l'activité scientifique par le type d'intentionnalité qui y est employé, une manière de questionner, d'associer la nature, ce qui restitue la présence de l'humain dans sa description. En effet, la réponse que la nature présentera à l'esprit scientifique découlera de ses interrogations. À ce propos, HEISENBERG avait également rappelé la place de la nature dans la physique contemporaine et que « le sujet de la recherche n'est donc plus la nature en soi, mais la nature livrée à l'interrogation humaine ». [...]
[...] L'objectivation scientifique induit un retour vers l'abstrait. Selon BACHELARD, la présence de l'humain dans le sujet scientifique n'emporte pas nécessairement la subjectivité. Ainsi, lorsqu'il traite du sujet scientifique, BACHELARD se réfère au sujet né au terme d'un mûrissement psychologique lequel a pour objet : la formation à l'abstraction. L'accent est mis sur le fait que l'objectivité est la résultante d'une action, celle de rendre objectif, ce qui n'est donc pas immédiat. L'objet ne saurait être montré comme un « objectif immédiat ». [...]
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