L'amélioration de la situation des salariés depuis 1945 a effacé leur conscience de classe. Pourtant, l'opposition entre les salariés et les capitalistes apparaît quand les dirigeants suppriment des milliers d'emplois alors que les profits augmentent et lorsque leurs rémunérations et le montant de leurs stock-options sont publiés.
A l'heure de la mondialisation et la concurrence accrue, le recours à la flexibilité et le chômage ont multiplié les statuts précaires où l'on retrouve des travailleurs mal payés et peu formés : femmes, immigrés, jeunes. A l'inverse, les grands patrons n'ont jamais été aussi bien payés et leurs stock-options leur assurent des fortunes considérables.
Cependant, les médias, en particulier la télé, semblent participer à cette soi-disant affaiblissement de la [...]
[...] Ainsi, les prolétaires vont se révolter et la révolution éclatera. Ces conflits inéluctables peuvent être traités ou retardés. Pour s'organiser, les prolétaires s'allient intellectuellement et essayent de révéler l'exploitation à la classe ouvrière toute entière. La direction de la lutte doit être organisée par une élite intellectuelle, c'est-à-dire par le Parti Communiste. Celui-ci utilise alors comme relais d'autres institutions : les syndicats, les mouvements de jeunesse Ce ne sont, en réalité, que des courroies de transmission entre les travailleurs et le Parti MODIFICATION DES CONFLITS DU TRAVAIL A LA FIN DU XXE SIECLE Diminution des conflits du travail Le nombre de jours de grèves a fortement baissé en cette fin de XXe siècle, particulièrement dans le secteur privé. [...]
[...] En 1950, la CGT, la CFDT, FO, la CGC et la CFTC sont qualifiés de représentatifs au niveau national ce qui leur donne le droit de : présenter des candidats au premier tour des élections sociales (délégués d'entreprises, CE, Sécurité Sociale signer des conventions collectives de branche. avoir des représentants au Conseil Economique et Social. bénéficier de subventions. Depuis plusieurs décennies a donc eu lieu un processus d'institutionnalisation des syndicats. En 1968, la section syndicale de l'entreprise est créée. La loi Auroux de 1982 déclare que les partenaires sociaux de chaque branche doivent négocier chaque années les salaires et réexaminer au moins tous les 5 ans les classifications. [...]
[...] Le travail est la seule force de production. Les rapports de production sont les rapports humains liés à l'occasion de la production, comme la propriété privée. La propriété des moyens de production donne le droit de diriger les entreprises et ainsi d'exploiter. Plus-value = Valeur produite Valeur de la force de travail Il existe aussi une structure juridique et politique. MARX montre que la démocratie n'est qu'un reflet de la structure économique. La révolution de 1789 a permis l'émergence du salariat, donc du capitalisme. [...]
[...] l'appropriation de la plus-value. C'est la classes bourgeoise qui s'empare de la plus-value, en sous-payant le prolétaire. la conscience de classe développée par la lutte des classes. Cependant, il peut coexister plusieurs classes : MARX en distingue 7 en 1848. Les plus importantes sont les deux antagonistes, la bourgeoisie et le prolétariat, mais il en existe d'autres : petites bourgeoisie, propriétaires fonciers dont le rôle reste secondaire Lutte de classes et révolution La classe dirigeante a une idéologie réactionnaire : elle souhaite garder le système tel qu'il est. [...]
[...] Il y a un et un seul mouvement social qui incarne un projet global de changement de société. Il se caractérise par : Principe d'identité, le mouvement doit avoir conscience de lui-même, de sa spécificité. Principe d'opposition, le mouvement est soudé grâce à une opposition à un adversaire. Principe de totalité, le mouvement a un projet visant à prendre possession de la société dans son ensemble au nom de principes généraux. Il pense ainsi que le mouvement ouvrier est dépassé. [...]
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