En Chine, les inégalités sont de mise. Les femmes connaissent des destins divers, cela étant à l'image de la Chine d'aujourd'hui : un pays fait de plusieurs mondes. À certains égards, la femme chinoise s'intègre bien dans la société. Ses succès scolaires, l'augmentation des salaires et son émancipation le démontrent. Mais l'augmentation du nombre de prostituées et le taux de suicide féminin assombrissent la situation. En plus, il manque entre 50 et 80 millions de femmes en Chine. Loin des idéaux chantés par la propagande des années 50, 60 et 70, les femmes n'ont conquis qu'une égalité de principe, qui ne résiste pas aux changements sociaux et économiques. Quand la terre ou l'emploi font défaut, les pratiques discriminatoires envers les femmes reprennent très vite le dessus. En effet, après cinquante ans de « socialisme », la majorité des Chinoises vit encore sous la coupe masculine et subit diverses inégalités révoltantes, avant tout dans les campagnes.
[...] Stérilisation forcée des couples dont l'un des membres est handicapé ou alcoolique, avortement prématuré des enfants handicapés, d'autant plus facilité face à un handicap apparemment féminin De plus, au moment de mourir, nombreux sont encore les Chinois imperturbables qui tendent à mesurer leur vie matérielle, familiale et spirituelle par la pérennité de leur fils, seul et unique responsable de la continuité de la lignée. Les enfants portent le nom du père : plus les enfants masculins sont nombreux, mieux est assurée la postérité. Le chef du clan est traditionnellement le fils aîné de la génération la plus élevée. Sans fils en Chine, on a donc peu à faire d'une fille. [...]
[...] L'action de la Fédération nationale des femmes de Chine Gu Xiulian a été élue en 2003 présidente de la Fédération nationale des femmes de Chine. Elle avait alors déclaré que cette fédération aura six tâches à accomplir dans l'amélioration de la condition des femmes chinoises dans les cinq ans à venir, en donnant la priorité au problème de l'emploi. Pour cela, des efforts doivent être fait pour la formation de 2 millions de femmes sans-emploi et pour leur réemploi et les autorités centrales et locales doivent accroître la proportion des députées des assemblées populaires et des femmes membres des comités de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) aux divers échelons, ainsi que le nombre des femmes au sein des gouvernements locaux. [...]
[...] Les femmes connaissent des destins divers, cela étant à l'image de la Chine d'aujourd'hui : un pays fait de plusieurs mondes. À certains égards, la femme chinoise s'intègre bien dans la société. Ses succès scolaires, l'augmentation des salaires et son émancipation le démontrent. Mais l'augmentation du nombre de prostituées et le taux de suicide féminin assombrissent la situation. En plus, il manque entre 50 et 80 millions de femmes en Chine. Loin des idéaux chantés par la propagande des années et 70, les femmes n'ont conquis qu'une égalité de principe, qui ne résiste pas aux changements sociaux et économiques. [...]
[...] De nombreuses mesures interventionnistes en leur faveur ont effectivement été mises en oeuvre. La promotion des femmes était un grand thème de propagande : la première loi proclamée par le nouveau régime socialiste, en 1950, fut la loi sur le mariage, qui émancipait la femme chinoise du joug pesant du père et du mari. Le texte interdit les mariages arrangés, établit le libre consentement des époux et le droit au divorce. Par la suite, tout au long du processus de collectivisation, le rôle moteur des femmes et la valorisation de leurs compétences au travail ont été mis en avant par la propagande, tandis qu'on vantait l'accès aux soins et à la contraception. [...]
[...] Pour beaucoup, le problème est en partie imputable à la culture paysanne, dont les coutumes et le langage renforcent le sentiment d'inutilité et de vulnérabilité qui accable les femmes. A la campagne, l'adage traditionnel nan zhong nu qing l'homme pèse lourd, la femme pèse peu a la vie dure. Les hommes ont la haute main sur les biens familiaux, et les femmes ne dînent même pas avec eux. Dans beaucoup de régions rurales, on continue à penser que les femmes sont inutiles. Pourtant, elles travaillent dans les champs, font des enfants, s'occupent du mari, de la progéniture, des beaux-parents. Au moindre problème familial, leur monde s'écroule. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture