Le féminisme - mouvement de libération et diverses interprétations

Résumé du document

Le féminisme est une doctrine à la fois politique, philosophique et sociale de promotion des droits des femmes et de leurs intérêts dans la société civile. La pensée féministe milite pour l'amélioration du statut social des femmes. Cette pensée est née du fait que la femme a été exclue de nombreuses sphères (sphère politique, économique, militaire) dans les sociétés pré-modernes. En effet, souvent cantonnée à un devoir domestique, elle était à la charge de son époux après avoir été à celle de ses parents. Son rôle domestique consistait à gouverner son foyer et quelquefois elle s'occupait de l'agriculture. Aussi, elle n'avait pas le droit de vote, ni le droit de divorce ni même la possibilité de gérer des revenus, tâche qui incombait à son époux.

Pourtant, avec l'évolution de la société, ce mode d'organisation sexiste et discriminant pour la femme se révèle désuet et inadapté aux mœurs modernes.
La femme va dès la Révolution française s'organiser en mouvement de revendication sociale et politique en prenant part aux débats et aux actions révolutionnaires.

Extraits

[...] II /Le féminisme moderne se prête à diverses interprétations Un courant féministe issu de la réflexion initiée par Simone de Beauvoir dans le Deuxième sexe analyse la condition féminine dans l'Histoire et dans le monde contemporain et revendique en France l'égalité des droits entre hommes et femmes. Dans le deuxième sexe, elle affirme : On ne nait pas femme on le devient Le Deuxième sexe publié en 1949 est la bible du féminisme même si à l'origine cet essai n'était le manifeste d'aucun mouvement. Sa publication en 1949 a en effet précédé de 20 ans la naissance du MLF. Ce livre a fait scandale. [...]

[...] Malgré les dissensions, ces tendances se solidarisent ponctuellement jusqu'en 1976 pour des actions communes, pour le droit à l'avortement, contre les violences faites aux femmes. Les mouvements féministes font connaître une pause dans les années 1980. Les femmes ont gagné le droit de vote dans le monde occidental, le droit au divorce, la contraception et le droit à l'avortement sont légalisés. (Principales luttes des années 1970). Le développement du secteur tertiaire permet une entrée massive des femmes dans de nombreuses professions, même si dans la plupart des cas c'est à des niveaux subalternes. Ainsi la parité n'est pas vraiment acquise. [...]

[...] La pensée féministe milite pour l'amélioration du statut social des femmes. Cette pensée est née du fait que la femme a été exclue de nombreuses sphères (sphère politique, économique, militaire) dans les sociétés pré-modernes. En effet souvent cantonnée à un devoir domestique, elle était à la charge de son époux après avoir été à celle de ses parents. Son rôle domestique consistait à gouverner son foyer et quelquefois s'occupait de l'agriculture. Aussi, elle n'avait pas le droit de vote, ni le droit de divorce ni même la possibilité de gérer des revenus, tâche qui incombait à son époux. [...]

[...] Dans son essai Fausse route publié en 2003, Elisabeth Badinter fustige la misandrie contemporaine et le féminisme victimiste Elle estime que le féminisme ne doit pas conduire à une guerre des sexes, à une revanche des femmes contre les hommes. Elle critique le fait que les statistiques sur la violence conjugale se font l'écho uniquement des violences faites aux femmes et met en lumière une constante chez la psychologie masculine qui est de taire les violences qu'il peut subir par souci de dignité liée à sa virilité même si elle ne nie pas les violences faites aux femmes. [...]

[...] Le féminisme moderne va donner lieu à diverses interprétations. En effet le féminisme ne constitue pas un bloc monolithique. Le féminisme un courant de pensée prégnant au XXe siècle donnant lieu à des mouvements de libération Les femmes s'organisent de plus en plus et manifestent leurs revendications au fil du temps. La première manifestation internationale des femmes a lieu le 8 mars 1911, suite à une proposition de Clara Zetkin lors de la seconde conférence des femmes socialistes à Copenhague (enseignante, journaliste et femme politique marxiste allemande développe le mouvement féminin socialiste) et revendique principalement le droit de vote et lapidairement l'égalité entre les sexes. [...]