Les favelas sont des zones urbaines de basse qualité de vie souvent situées en banlieue des villes. On utilise le terme de favela principalement en Amérique du Sud. Après la Guerre de Canudos au Brésil, des soldats se sont installés sur un morro (colline) et l'ont appelé Morro da Favela (Morro da Providência aujourd'hui) à cause de l'importante quantité de la plante Favela. A partir de 1909, ce terme devient synonyme de quartiers pauvres car les habitations construites par les soldats étaient précaires.
La formation des favelas à Rio de Janeiro coïncide avec la fin de la période d'esclavagisme au début du XXe siècle. Sans terres et sans travail, la grande partie des esclaves libres migrent à Rio de Janeiro, à l'époque capitale fédérale du Brésil. La majeure partie des ex-esclaves à la recherche d'habitations occupent alors des lieux miteux, difficiles d'accès et sans infrastructures urbaines.
[...] Sur 6.1 millions d'habitants à Rio de Janeiro, environ 900'000 personnes vivent dans les 968 favelas que contient la ville. Les métiers les plus représentés par les personnes issues des favelas sont ceux de chauffeur, de gardien, de femme de ménage ainsi que des métiers l'hôtellerie. De nombreux sportifs et hommes politiques ont aussi vécu dans les favelas, comme les joueurs de football, Adriano, Romario, Ronaldo et Zico ainsi qu'un ex-Président du Brésil (1979-1985) João Baptista de Oliveira Figueiredo. En théorie, les habitants des favelas ont de très faibles revenus, mais grâce aux trafics de drogues et aux braquages, ils peuvent se payer de nombreux appareils électroniques. [...]
[...] La Favela da Rocinha est souvent citée comme étant la plus grande favela d'Amérique Latine, mais il s'avère qu'à Caracas, capitale du Venezuela, la favela de Petare est trois fois plus dense et compte près de 370'000 habitants. Les touristes étant de plus en plus intéressés par ces quartiers, des Favela Tours sont organisés accompagnés de guides armés. Bibliographie indicative Esthétiques des favelas : Les favelas de Rio à travers l'oeuvre de Hélio Oiticica par Paola Berenstein Jacques (Broché - 1 novembre 2003) Les favelas de rio. [...]
[...] Le meilleur moyen qu'ils ont trouvé pour éloigner les jeunes de la drogue est le funk carioca, un style musical proche du Miami Bass (booty shake). De plus, les Comando Vermelho incitent les jeunes à former des groupes, à enregistrer des CD, puis les vendre dans les rues. Malgré tout, les gens retiennent surtout les échanges de coups de feu entre gangs et les escadrons de la mort (groupe d'intervention spécialisé dans les favelas). Le principal mot d'ordre est de répondre à la violence par la violence. [...]
[...] On utilise le terme de favela principalement en Amérique du Sud. Après la Guerre de Canudos au Brésil, des soldats se sont installés sur un morro (colline) et l'ont appelé Morro da Favela (Morro da Providência aujourd'hui) à cause de l'importante quantité de la plante Favela. À partir de 1909, ce terme devient synonyme de quartiers pauvres, car les habitations construites par les soldats étaient précaires La formation des favelas à Rio de Janeiro coïncide avec la fin de la période d'esclavagisme au début du XXe siècle. [...]
[...] La quasi-totalité des habitants vit avec moins de cent dollars par mois. Les coulées de boue et les mouvements de terrain sont fréquents à cause des fortes pluies et des terrains pentus où sont généralement construites les favelas Ces quartiers souffrent aussi du crime, notamment de guerres de gangs et de trafics de drogues. Cependant, selon les déclarations de certains habitants, il existe une sorte de code social qui interdit aux habitants de commettre des crimes dans leur propre favela. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture