Article 24 du projet de loi sur la sécurité globale, forces de l'ordre, intervention, phoyo, diffusion de visages, débat, abus des policiers, journaliste, armée, liberté, valeur fondamentale, droits de l'homme
Après avoir rappelé les raisons qui ont amené les députés à examiner, en novembre 2020, une loi dite sur la « sécurité globale » dont l'article 24 visait à punir la diffusion de visages de policiers et militaires en intervention dans une intention malveillante, vous expliquerez, dans une réponse argumentée et en rendant compte du débat que suscite cette question, pourquoi vous êtes favorable ou opposé à l'interdiction de la diffusion d'images des forces de l'ordre en exercice.
[...] Ne pas protéger les forces de l'ordre c'est aller contrairement aux droits de l'enfant : car les enfants des policiers, gendarmes peuvent subir des représailles, comme par exemple cette jeune fille qui avait reçu des coups de cutter au visage par un prisonnier évadé, précédemment arrêté par son père. Ou alors comme en juin 2016 en banlieue parisienne à Magnanville, lorsqu'un couple de policiers a été pris pour cible, l'homme est frappé à mort et la femmes décapité, l'assaillant avait ensuite pris en otage leur fils de 3 ans. Pour conclure Les policiers interviennent sous les ordres de l'Etat. Attaquer un policier c'est, de manière indirect, attaquer l'Etat. Si on ne fait rien, plus personne ne voudra s'engager dans l'Armée. [...]
[...] Si c'est là le seul problème, mais engagez des gens, qui seraient au service de l'Etat et qui filmeraient les interventions des policiers. Les films ne seraient alors divulgués qu'en cas de suspicion. Quelle différence avec les journalistes ? C'est que ces caméraman engagés par l'Etat seraient tenus au SECRET DÉFENSE, ce secret auquel les journalistes ne sont pas soumis. Car pour eux, le seul but au final, c'est de faire marcher leur journal, de faire un scoop. Ne me faites pas croire que ces journalistes prennent des risques à aller sur le terrain avec tout leur matériel juste pour jouer les témoins. [...]
[...] Et on voit seulement le morceau de vidéo ou le gendarme frappe le manifestant, mais sans nous dire que parce que derrière il y a son collègue qui se fait massacrer. Maintenant, il y a ceux qui disent que cela va empêcher les journalistes de gagner leur vie Mais ce qu'il faut comprendre, c'est on n'empêche pas les journalistes de raconter, seulement de prendre des photos Ils viendront sur les lieux, mais ne prendront pas de photos. Ce qu'il faut bien comprendre Prendre des photos des gendarmes en intervention c'est les livrer à des représailles certaines. [...]
[...] Il s'en suivra que l'Etat ne sera plus protégé car il y aura de moins en moins de forces de l'ordre, car les gens auront peur de s'engager par crainte de subir des représailles. Et ça se comprend Ainsi donc il faut choisir, mais mettez vous un instant dans la peau d'un policier ayant fini sa journée crevante à encadrer des personnes pour soit dit en passant, protéger la population, et rentrant chez lui le soir la boule au ventre par peur de se faire agresser à cause de sa profession La Liberté est une valeur fondamentale Républicaine qui doit garantir à chacun une sécurité sur le territoire Français. [...]
[...] Faut-il permettre de prendre des photos des forces de l'ordre en intervention ? Après avoir rappelé les raisons qui ont amené les députés à examiner, en novembre 2020, une loi dite sur la « sécurité globale » dont l'article 24 visait à punir la diffusion de visages de policiers et militaires en intervention dans une intention malveillante, vous expliquerez, dans une réponse argumentée et en rendant compte du débat que suscite cette question, pourquoi vous êtes favorable ou opposé à l'interdiction de la diffusion d'images des forces de l'ordre en exercice. [...]
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