Afin de financer les services publics, la création, l'entretien des infrastructures nationales et depuis peu, la fonction d'allocation, de redistribution et de régulation sociale, le citoyen français est soumis aux prélèvements obligatoires.
Ces derniers regroupent l'ensemble des impôts notamment l'impôt sur le revenu, mais aussi les taxes, les cotisations sociales. Actuellement, au vu de la baisse régulière du pouvoir d'achat des ménages, liée directement à la crise que traverse l'économie mondiale (...)
[...] Nous verrons dans un premier temps quelles sont les actions financées par les prélèvements obligatoires. Réguler l'économie fait partie du devoir de l'Etat. Afin de bien accomplir cette missions, il a donc à sa disposition le montant des prélèvements obligatoires perçus sur les ménages. Entre autres, en cas de crise économique l'Etat peut essayer d'agir en mettant en place des politiques contra-cycliques qui sont inverses au cycle économique. La politique contrat-cyclique de relance est une politique keynésienne car elle consiste à sortir de la crise en soutenant la consommation qui était insuffisante au départ. [...]
[...] On remarque très bien ici, que si l'Etat venait à subir une baisse des prélèvements obligatoires, tout notre système de redistribution serait alors mis en péril, d'autant plus que la Sécurité Sociale vient d'atteindre un déficit record. Cependant, la non réduction des prélèvements obligatoires peut aussi entraîner des désavantages. Actuellement, le taux de prélèvements obligatoires est d'environ cinquante pour cent du PIB. Ce taux reste à peu près stable. Toutefois, les ménages déclarent que celui-ci est trop élevé pour eux, leur réduisant ainsi leur pouvoir d'achat et leur accès à la consommation. [...]
[...] Ainsi, nous pouvons nous demander quelles seraient les mesures mises en place lors d'une réduction des prélèvements obligatoires (Recherche de nouveaux financements, privatisation des services publics, réduction du niveau de protection sociale . ) . [...]
[...] Nous avons vu tout au long de notre analyse qu'une réduction des prélèvements obligatoires peut entraîner une relance de l'économie à court terme, en la dynamisant. Toutefois elle peut aussi conduire à un accroissement du déficit public, déjà difficile à combler aujourd'hui, et mettre en difficulté les infrastructures publiques. Cependant, une non- réduction des prélèvements obligatoires peut très bien conserver l'assurance d'une régulation de l'économie, comme la protection sociale. Néanmoins, elle peut très bien aussi entraîner un «ras le bol» de la population l'incitant ainsi à la fraude. [...]
[...] L'Etat a besoin de financement pour faire fonctionner ces différents mécanismes. Les années 2008 /2009 correspondent à une crise de récession. Si l'Etat connaissait une réduction de ses prélèvements obligatoires, il pourrait devenir dans l'incapacité de mettre en oeuvre ces politiques contrat-cycliques et donc de répondre aux attentes des citoyens. Par ailleurs, en plus du processus de régulation, l'Etat se voit confier la charge de la protection sociale. Les premières lois sur cette dernière datent de la fin du XIXème siècle, mais elles étaient restrictives, et ne s'appliquaient pas à l'ensemble de la population mais seulement à certaines corporations. [...]
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