Reinventing government, renouveau des services publics, next steps, réforme de l'État, depuis quelques années tous les pays, néo-libéraux ou sociaux-démocrates, semblent nourrir des velléités de changement dans la gestion de leur administration et vouloir relever le défit d'une rénovation de la gestion publique, pour mieux affronter un monde en mutation, dans lequel la place et l'action de l'État doivent-être redéfinis
[...] La redéfinition de l'action de l'État, pose dans ce contexte la question plus fondamentale de la modernisation de la gestion publique. Or force est de constater que cette modernisation passe, par le rapprochement de la gestion publique de la gestion privée. Pour autant, les personnes publiques et l'État en particulier, ne sont pas des entreprises et l'assimilation des deux modes de gestion n'est ni possible ni souhaitable. Il faut en revanche faire le pari d'un modèle intermédiaire de management public. [...]
[...] De la remise en cause de la gestion publique à la remise en cause des missions fondamentales de l'État. Rigidité et remise en cause de la gestion publique traditionnelle 1 : Une situation économique et financière nouvelle La volonté de réformer l'État, de moderniser les services publics, coïncident, en France en particulier, avec la prise de conscience des changements politiques, économiques et financiers qui affectent le monde depuis le milieu des années 1980. Mondialisation, liberté de mouvement des capitaux, alourdissement de la charge de la dette et dérapage des finances publiques en sont les stigmates les plus apparents. [...]
[...] les plans d'entreprise de la SNCF). Ces plans d'entreprise sont élaborés par les dirigeants des entreprises elles-mêmes plus au fait des besoins de l'entreprise et des attentes des usagers. Les projets d'entreprises plus récents et plus ambitieux sont une technique de management destinés à prévoir sur une certaine période l'évolution de certaines caractéristiques d'une entreprise : production, structure, effectifs, moyens . Cette méthode s'appuie sur l'idée que la participation du personnel à l'élaboration de projets est un gage de qualité pour le projet lui même. [...]
[...] L'exigence de qualité des services publics demeure constante et un nouvel acteur apparaît : sous l'usager se profile le client : L'inadaptation des cadres et des modes traditionnels de la gestion publique La raréfaction des moyens disponibles, l'exposition permanente à la concurrence, la continuité impérative des services publics, commandent aujourd'hui la recherche d'une allocation optimale des ressources, ce qui signifie de façon concomitante une rénovation de la gestion des services publics, de la gestion budgétaire et financière, de la gestion du personnelle, et une évaluation au plus juste de l'efficacité de la dépense publique et des politiques publiques. Or force est de constater que les règles et les cadres de la gestion publique traditionnelles sont inadaptés. La gestion publique traditionnelle est empreinte d'archaïsme et de rigidité intrinsèque. [...]
[...] Le management humain, autrement dit la gestion du personnel, s'est également vu affublée de méthodes empruntées au privé. Emprunts nécessairement limités, puisque le statut de la fonction publique s'accommode mal de flexibilité. Les fonctionnaires ont vocation à exercer l'essentiel de leur carrière dans l'administration. Sans doute, l'introduction de techniques destinées à motiver les fonctionnaires ont été introduites depuis longtemps par le biais de primes, d'avantages matériels personnels et par ce que Hachman appelle " l'autonomie consistant à confier des tâches de responsabilité aux agents de façon à ce qu'ils se sentent utiles à la bonne marche du service. [...]
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