La famille traditionnelle japonaise

Résumé du document

Peu importe la culture dans laquelle elle s'insère, la famille est l'institution qui a le plus d'influence sur les individus qui la compose. Pourtant, celle-ci a été sujette à de profonds changements, plus particulièrement dans les sociétés occidentales ou qui ont été influencées par la culture occidentale. La structure traditionnelle fait souvent place à la modernité puis à l'époque contemporaine. Or, il demeure que les aspects traditionnels marquent la société dans laquelle ces changements s'effectuent.
Pour ce qui est du Japon, son évolution vers l'époque moderne s'est fait à un rythme déstabilisant alors qu'il en de même pour le Québec, malgré le fait que ce dernier ait subit une mutation plus rapide dans un laps de temps moindre. Ce travail aura donc comme but de comparer la famille japonaise traditionnelle à la famille québécoise traditionnelle dans l'objectif d'en déterminer les ressemblances ainsi que les différences.
Pour ce faire, ce travail sera divisé en trois parties : la description caractérielle de la famille japonaise traditionnelle, une analyse explicative sociologique de cette dernière ainsi que l'analyse comparative entre les deux types de familles.

Extraits

[...] Caractéristiques de la famille traditionnelle Japonaise A. Caractéristiques de la famille et de la société japonaise Tout d'abord, la famille est un microcosme de la société, c'est-à-dire qu'elle est un échantillon du milieu social dans laquelle elle s'insère. La famille traditionnelle japonaise a marqué l'époque des Samouraïs, c'est-à- dire la période Edo (1185-1603) et même durant la période moderne (1868- 1912). L'individu n'existait alors que par rapport à des groupes dans le monde féodal japonais[2]. Les classes sociales pouvaient être séparées en trois : la noblesse, guerrière et paysanne (du peuple). [...]

[...] L'espace mondial : fractures ou interdépendance?, France, Transversale p. FRÉDÉRIC, Louis. La vie quotidienne au Japon à l'époque des Samouraï p. FRÉDÉRIC, Louis. La vie quotidienne au Japon au début de l'ère moderne, Hachette p. LE DIASCORN, Yves. Le Japon, miracle ou mirage?, France, Ellipse p. MACOUIN Francis et Keiko OMOTO. Quand le Japon s'ouvrit au monde; Émile Guimet et les arts d'Asie, Gallimard/RMN, coll. «Découvertes» p Sites Internet Country Studies. Japan Family, En ligne] http://www.country- studies.com/japan/family.html (Page consultée le 12 avril 2008). [...]

[...] Explication sociologique de la famille japonaise A. Par le fonctionnalisme La famille, l'ie, possédait donc comme fonction manifeste d'instruire les enfants afin de les initier à la vie quotidienne. La demeure servait aussi de lieu de rassemblement en garantissant la protection de ses membres contre les intempéries[77]. Elle leur assurait un appui dans le cadre d'une société régie par de nombreux interdits sur la base de très forts liens sociaux. Les mêmes membres d'une famille voyaient leurs besoins affectifs être comblés par le biais de cette institution alors que les individus étaient socialisés pour mieux adhérer au milieu social. [...]

[...] cit., p L. FRÉDÉRIC (1968), op. cit., p. 25-26. L. FRÉDÉRIC (1984), op. cit., p Ibid. L. FRÉDÉRIC (1968), op. cit., p L. FRÉDÉRIC (1984), op. cit., p L. FRÉDÉRIC (1968), op. [...]

[...] Description de la famille traditionnelle japonaise 1. Type de famille Subséquemment, la notion de famille en sociologie renvoie à l'idée de cinq caractéristiques[4], c'est-à-dire la présence d'adultes et d'enfants, des liens reconnus socialement, une unité de vie dans un espace convivial, une certaine durée et une nécessaire socialisation. La famille japonaise traditionnelle communément appelée ie, littéralement maison était cependant définie différemment selon la classe sociale des gens qui la composaient[5]. En général, cette notion se référait à une unité administrative, une véritable personne morale, ne devant idéalement jamais s'éteindre, c'est par elle que l'individu acquérait une identité sociale[6] En pratique, elle ressemblait toutefois au type nucléaire, mais en incluant les grands-parents paternels[7] alors que seulement une minorité incluait plus de trois générations[8]. [...]