La socialisation est un processus par lequel l'individu incorpore les valeurs propres à son milieu et les normes qui lui sont associées, processus assuré par des agents de socialisation qui ont une influence essentielle sur la formation de l'individu durant son existence. Il existe d'ailleurs deux formes de socialisation : la socialisation primaire (processus de socialisation d'un nouveau né par l'intermédiaire de la famille et de l'école) ; cette socialisation est importante, car elle permet à l'enfant d'apprendre à vivre en communauté. Et la socialisation secondaire (caractérisée par l'acquisition des savoirs et des rôles) qui se superpose à la première forme et se fait au sein de l'entreprise et des amis (...)
[...] Par son rôle d'éducatrice, elle doit prévenir l'enfant de la violence. Puis, par son rôle d'intégratrice, elle participe au processus ‘intégration culturelle. L'école oblige une coupure entre la langue parlée à la maison et la langue officielle du pays que l'enfant utilisera pour s'exprimer à l'école. Nous pouvons remarquer que des inégalités existent en fonction de catégories sociales professionnelles. En effet, la réussite scolaire à tendance à favoriser les enfants issus des catégories supérieures. Le travail apparaît également comme étant une instance essentielle d'intégration sociale. [...]
[...] Ainsi, marginalisés par l'absence de formation scolaire, les familles pauvres rencontrent d'énormes difficultés d'insertions à l'intérieur des structures sociales et peut se retrouver exclu de la société. Malgré le rôle fondamental de la famille dans le processus de socialisation, celle-ci peut rencontrer des difficultés, sont action est donc complétée par celles d'autres instances. Abordons maintenant les autres instances, essentielles à la socialisation de l'individu. D'une part, l'école éduque, transmet des règles de conduite, et enseigne des connaissances et des savoir faire. Elle apparaît comme étant la deuxième instance de socialisation dans la trajectoire sociale des individus. [...]
[...] Mais, l'intégration sociale se fait aussi par le biais de la religion, car elle est à l'origine de la diffusion de conceptions du monde et de systèmes de valeurs et de normes, qui assurent l'intégration des individus au corps social notamment par le biais de fêtes religieuses, de communions Ainsi, ces instances permettent à l'enfant d'acquérir des savoirs, savoir faire et savoir être que la famille ne lui apporte pas. En outre, nous pouvons dire que la famille est le point de départ essentiel du processus de socialisation, elle transmet à ses enfants des normes et des valeurs à respecter. Mais, celle-ci peut rencontrer des difficultés qui ont pu affaiblit son rôle intégrateur. [...]
[...] De plus, la famille, malgré son importance n'est pas la seule instance. En effet, il existe d'autres instances d'intégration sociale, notamment l'éco, le travail. Nous pourrions nous demander s'il n'y a pas une crise de l'instance familiale ? Celle-ci ne deviendrait elle pas secondaire ? [...]
[...] Or, malgré cela, le rôle intégrateur de la famille peut être perturbé. De surcroit, les mutations qui ont frappé les structures familiales, tels que l'entrée des femmes sur le marché du travail, les divorces, les familles monoparentales, l'incarcération d'un parent et autres, semblent avoir affaibli son rôle intégrateur. Ainsi la logique de la famille se transforme et apparaît alors plus comme des arrangements successifs à l'intérieur du couple et entre les générations, une sorte d'entraide. Les familles sont donc fragilisées et sont porteuses de perturbations pour l'enfant ? [...]
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