En 1982, le Président de la République François Mitterrand organisait pour la première fois une Conférence de la Famille, désormais inscrite et ce, depuis une loi de 1994, au rang des différentes missions annuelles du gouvernement. Au cours des dernières décennies en effet, la famille ou plus précisément, la parentalité, est devenue un sujet omniprésent dans les débats et touchant les professionnels, les politiques et bien sûr, les familles.
De nombreux journaux se sont ainsi interrogés sur la question. C'est notamment le cas du Lien social, de la Documentation française ou encore du journal Le Monde, quotidien français le plus diffusé à l'étranger ; rejoints par le législateur ou certains organismes d'études spécialisés tels que la DREES (Direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques) ou de l'INSEE (Institut National des Études Économiques et Statistiques).
Se posait en effet la question de savoir quel était le rôle à jouer par les pouvoirs publics face aux mutations récentes du concept même de famille par le biais de diverses mesures de politique familiale.
[...] Ceux- ci ont également pris le relais en matière de transmission de savoirs. Enfin, la fonction initiale de reproduction de la famille a été perdue de vue. Dès lors, des effets incertains sur le développement personnel de l'enfant ont pu être constatés. S'est par exemple posée la question de la comptabilité des orientations sexuelles des parents avec les besoins de l'enfant pour son propre épanouissement. [...]
[...] Néanmoins, une véritable politique européenne de la famille ne paraît pas encore envisageable en vertu du principe de subsidiarité selon lequel les États restent, en a matière, les plus compétents. Malgré les diverses craintes que la remise en cause du modèle familial traditionnel peut engendrer, cette évolution est aujourd'hui globalement perçue de manière positive, souhaitable Une évolution néanmoins a priori souhaitable Rejetant de ce fait en quelque sorte le modèle familial fondé sur une soumission hiérarchique de certains membres par rapport aux autres, le Groupe de réflexion sur l'enfance et la famille affirme en effet que la cohabitation d'une grande diversité de modèles familiaux permet une conception plus nuancée, plus ouverte, de l'idée que l'on se fait de la famille, dans le sens où plusieurs opinions sont aujourd'hui admises. [...]
[...] C'est pour toutes ces raisons que s'est développé un interventionnisme toujours croissant de l'État dans la sphère privée, familiale (II). II) Un interventionnisme croissant de l'État dans la sphère familiale Depuis la fin du XXème siècle, le gouvernement français tente en effet de mener à bien des politiques familiales visant donc à protéger cette cellule familiale aujourd'hui en crise, par le biais d'une mobilisation générale Toutefois, l'avenir de cette institution reste encore actuellement incertain Une mobilisation générale Régulièrement et lors de la tenue par exemple de la Conférence de la Famille, le législateur tente de proposer une politique efficace en matière familiale par le biais d'importants travaux qui, pour être mis en œuvre, ont nécessité un certain effort à la fois sur le plan humain et financier Une intervention abondante du législateur en matière de politique familiale Une Loi du 4 janvier 2004 relative à l'accueil et à la protection de l'enfance a ainsi renforcé la rigueur des conditions de délivrance des agréments assistantes maternelles et des sanctions applicables à l'égard des personnes ayant commis des violences notamment sexuelles au sein du cercle familial. [...]
[...] Il est donc désormais possible de distinguer les familles homoparentales, notamment depuis l'instauration du PACS par la Loi du 15 novembre 1999, les familles mono- parentales, appelées parfois infra- nucléaires, ou encore les familles recomposées dites familles supra- nucléaires. Les pouvoirs publics ont donc tenté de justifier ce phénomène et de prendre en compte ses effets Une volonté de justification et de prise en compte des effets de ce phénomène par les pouvoirs publics Au cours du XXème siècle, l'évolution des mœurs de la société et des techniques a en effet a priori largement contribué à ce bouleversement de la structure familiale rapidement pris en compte par les pouvoirs publics L'évolution des mœurs et des techniques comme explication de ce bouleversement de la structure familiale Les fonctions traditionnelles de la famille ont en effet été redéfinies avec une moins grande présence des femmes au sein du foyer pour assurer l'éducation par exemple des enfants qui se trouvent donc désormais davantage livrés à eux- mêmes aux médias. [...]
[...] Au cours des dernières décennies en effet, la famille ou plus précisément, la parentalité, est devenue un sujet omniprésent dans les débats et touchant les professionnels, les politiques et bien sûr, les familles. De nombreux journaux se sont ainsi interrogés sur la question. C'est notamment le cas du Lien Social, de la Documentation française ou encore du journal Le Monde, quotidien français le plus diffusé à l'étranger ; rejoints par le législateur ou certains organismes d'études spécialisés tels que la DREES (Direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques) ou de l'INSEE (Institut National des Études Économiques et Statistiques). [...]
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