Comment expliquer l'exclusion sociale aujourd'hui en France ?

Résumé du document

Dissertation de sciences économiques et sociales, niveau Terminale. Comment expliquer l'exclusion sociale aujourd'hui, en France ? A l'aide de différents auteurs majeurs. Mise en évidence des éléments clés à replacer pour la valeur de l'argumentation, en italique. Avec, notamment, les définitions des notions majeurs.

Extraits

[...] Du fait de l'éclatement de la famille nucléaire (parents+enfants) qui constituait la norme, découle une perte de revenu (plus d'impôts si on vit seul) ainsi que des conséquences variant selon les situations des individus. Un individu vivant seul et au chômage est souvent - pauvre. A l'opposé, deux parents à temps complets sont rarement pauvres. On peut donc y voir une corrélation: être chômage et seul augmente le risque d'être exclu. Car l'individu perd ses liens sociaux et sans salaire, il a peu de moyen de s'intégrer. [...]

[...] Alors, comment expliquer l'exclusion sociale aujourd'hui ? Nous verrons dans une première partie que la crise du travail semble jouer un rôle clé dans l'exclusion. D'autre part, le rôle, secondaire de la Famille. * * * * * I. Le rôle majeur du travail Le travail possède une place centrale dans nos sociétés, ainsi que des vertus intégratives, d'après Schnapper. L'emploi confère un statut social, c'est-à-dire une position socialement assignée dans la société mais en plus d'un salaire et d'un réseau de sociabilité. [...]

[...] Moins on possède de liens sociaux et de relation avec sa famille plus on risque d'être marginalisé. La perte de liens sociaux ou désaffiliation mène à l'exclusion. * * * * * Nous avons donc vu que la précarisation de l'emploi, la pauvreté, la disqualification, la désaffiliation, les accidents de la vie, mènent à l'exclusion. Qui s'explique donc par le cumul de handicaps autant économiques que culturels et sociaux. Peut-être une partie de la solution viendra du développement associatif et que nous marginaliserons moins les individus disqualifiés et désaffiliés. [...]

[...] Certains se retrouvent au chômage, d'autres ne gagnent pas assez pour consommer, ce qui est considéré comme standard. Les chômeurs sont en dehors de la sphère productive puisqu'ils n'ont pas d'emploi, on dit qu'ils sont disqualifiés. Cette société est héritière des Trente Glorieuses où ceux qui ne s'enrichissaient pas étaient considérés comme plus ou moins responsables de leur situation. Aujourd'hui, on parle de pauvreté disqualifiante. La pauvreté est un état économique où le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté, caractérisé par un revenu inférieur à 60% du revenu médian. [...]