Cours de Sciences Sanitaires et Sociales sur le thème de l'exclusion. Ce texte est le résultat d'une prise de notes complète d'un texte dicté par un professeur à des élèves de terminales.
[...] Cependant cela n'est pas sans conséquences : en effet, une fois la peine purgée, l'insertion socioprofessionnelle s'avère difficile. Le handicap physique et/ou mental : Le handicap, quelle que soit sa nature, est souvent une cause d'exclusion sociale, en raison notamment du regard de l'autre, des difficultés d'insertion professionnelle, d'intégration au groupe social, etc. La vieillesse : Ce n'est pas la vieillesse elle-même qui est facteur d'exclusion mais les conditions dans lesquelles celle-ci se déroule (logement, perte d'autonomie physique, mentale ou financière). [...]
[...] En 2004, plus de familles sont surendettées dossiers ont été soumis aux commissions de surendettement en 2003. Les mécanismes de l'exclusion : L'effet de spirale descendante : Lorsqu'un des facteurs cités ci-dessus survient, il fragilise ou déstabilise l'individu ou sa famille et peut engendrer dans un effet de spirale descendante les autres situations génératrices de l'exclusion. Exemple : une mauvaise santé cause la perte de l'emploi entraînant une rupture du lien familial suivie d'une perte de logement. Pourquoi une société ne parvient-elle plus à intégrer une partie de ses membres ? [...]
[...] Enfin, certaines politiques d'urbanisme aggravent ces phénomènes d'exclusions en rassemblant des populations en difficultés sur un même lieu géographique où les fonctions de la ville (travail, consommation, culture, loisirs ) sont déficientes créant par là de véritables ghettos. CONCLUSION : L'exclusion n'est pas un phénomène nouveau (les vagabonds, les fous) mais aujourd'hui, l'exclusion des individus est en augmentation et, est surtout liée à une absence de ressources qui restreint l'accès aux biens et aux services (habitats, santé, loisirs). Les individus se retrouvent alors dans des situations de dénuement extrême qui les rejettent hors du groupe social. [...]
[...] La situation de ces deux dernières années a entraîné une croissance importante du chômage de longue durée. Cette situation est la caractéristique centrale du phénomène de l'exclusion car le chômage est source de paupérisation, de dévalorisation psychologique et morale. Le travail précaire peut, lui aussi, être un facteur d'exclusion. La paupérisation extrême : Sont placés dans ces conditions les plus démunies (SDF, clochards, squatters). Peu nombreux sont ceux qui bénéficient du RMI. Si le Revenu Minimum d'Insertion peut contribuer à prévenir l'exclusion, il n'est cependant en aucun cas suffisant. [...]
[...] II) Quelques chiffres : Les situations à risque d'exclusion concernent environ 6 millions de personnes soit 1/10. En 2004, on estimait à 1million le nombre d'enfants pauvres en France vivant en dessous du seuil de pauvreté (-650 euros par mois). On estime à 1million le nombre de travailleurs pauvres et à 3millions le nombre de mal logés. Si la pauvreté est en constante recul depuis les années 70, aujourd'hui se développe de nombreuses formes de précarités. III) Les formes d'exclusion : - l'exclusion affective : perte du lien familial, volontaire ou subit ; - l'exclusion fonctionnelle : perte du rôle social ; - l'exclusion professionnelle : perte de l'emploi ; - l'exclusion économique : paupérisation ; - exclusion culturelle : déficit de formation ; - l'exclusion géographique : rejet en périphérie des villes ; - exclusion liée au logement : perte de l'habitat ou habitat insalubre ; - l'exclusion liée à la santé : maladie, handicap, vieillesse ; - l'exclusion judiciaire : incarcération et ses suites ; - l'exclusion raciale. [...]
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