La consommation : destruction par l'usage d'un bien ou d'un service en une fois ou progressivement afin de satisfaire des besoins (JB Say). On en va pas parler de la consommation intermédiaire (qui est la valeur de biens et services achetés par les entreprises pour mener à ben leur activité), mais de La consommation effective des ménages comporte la consommation finale plus la valeur des services non marchands individualisables. La consommation finale qui est la valeur des biens et services utilisés pour la satisfaction directe des besoins, c'est aussi la partie dépensée des revenus après impôts, le reste étant épargné. Le niveau de vie, pouvoir d'achat ou revenu réel est l'ensemble des biens et services dont un ménage peut disposer. Il dépend du revenu et du niveau des prix, son évolution s'estime à prix constants. Le pouvoir d'achat aurait doublé du 11e au 18e siècle, puis encore doublé de 1800 à 1940 et quintuplé depuis les années 50.
La consommation va aussi évoluer selon Genre ou mode de vie des consommateurs ; façon dont les ménages utilisent leur pouvoir d'achat.
Au 19e , 1e révolution de la consommation est provoquée par les progrès agricoles. La consommation se diversifie dans le domaine alimentaire. Les années 1920 : 2e révolution : nourriture est toujours majoritaire mais le logement et l'habillement apparaissent et aux Etats-Unis les premiers biens durables. Années 50 : 3e révolution en Europe : le non alimentaire dépasse 50% du budget, les biens durables tirent la croissance , protection sociale et consommation collective apparaissent. Fin des années 60 : 4E révolution , les biens durables viennent à saturation et sont supplantés par les services individuels. Aujourd'hui consommer ou accéder au loisir est non seulement devenu légitime mais ce nouvel hédonisme est socialement valorisé.
Notre exposé cherchera à fournir une analyse de l'évolution de la croissance de l'après guerre à nos jour, en France. Nous commencerons par analyser les variations du rythme de la croissance dans une première partie, puis en deuxième partie, l'évolution de la nature de la consommation, avec une évolution de la structure de la consommation.
[...] Chaque année ou presque, depuis quarante ans, elle augmente en volume plus rapidement que l'ensemble de la consommation. En moyenne, la hausse s'est élevée à par an. En revanche, la progression des prix a été un peu moins soutenue que celle de l'ensemble de la consommation contre + Elle redescend pourtant depuis une dizaine d'années et n'était plus que de en 2000. La part de cette consommation dans l'ensemble de la consommation des ménages a augmenté progressivement en quarante ans, passant de à De plus on assiste à un véritable phénomène de médicalisation avec l'ère de l'aliment mondialisation (ex : actimel, essor des produits bio, yaourt au soja Dans ce contexte, les retraités se présentent comme le nouvel eldorado de la croissance . [...]
[...] De même, un cadre au chômage sera contraint de faire des économies mais, si sensé qu'il soit, son budget n'aura rien à voir avec celui d'un ouvrier même riche. (Christian Baudelot et Roger Establet, Maurice Halbwachs, Consommation et Société, 1994). Mais idéal de démocratisation dans diffusion des biens de consommation. Chaque classe sociale aspire à atteindre le niveau de vie de celle qui se situe au-dessus. Années 68-73 : remise en cause de l'abondance. Perçue non plus comme une libération mais comme une aliénation. [...]
[...] Les loisirs et la culture progressent aussi. . Des changements dus à l'évolution politique et sociale : Produits alimentaires :une offre adaptée aux évolutions sociales. Depuis 1960, les dépenses alimentaires(y compris boissons alcoolisées et tabac) ont augmenté en volume de par an en moyenne et leur prix de Toutefois, cette croissance s'est érodée progressivement : de l'ordre de dans les années soixante, elle est passée sous la barre des au début des années soixante-dix (à l'exception de 1978, marquée par une très forte baisse de prix). [...]
[...] La consommation se diversifie dans le domaine alimentaire. Les années 1920 : 2e révolution : nourriture est toujours majoritaire mais le logement et l'habillement apparaissent et aux Etats- Unis les premiers biens durables. Années 50 : 3e révolution en Europe : le non alimentaire dépasse 50% du budget, les biens durables tirent la croissance , protection sociale et consommation collective apparaissent. Fin des années 60 : 4E révolution , les biens durables viennent à saturation et sont supplantés par les services individuels. [...]
[...] L'aspect le plus symbolique de cet ascenseur social est l'essor de la propriété du logement . Mais les écarts de consommation entre catégories sociales restent significatifs pour les biens et les services les plus coûteux. Logique sociale et symbolique : Kelvin Lancaster considère que le consommateur désire non pas des biens pour eux-mêmes , pour les caractéristiques dont ils sont dotés. Selon Jean Baudrillard, la logique des signes se substitue à celle des besoins et commande les choix plus que l'utilité. [...]
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