Jacques Chirac déclarait dans son célèbre appel de Cochin en 1978 « Nous disons non à une France vassale dans un empire de marchand », l'histoire aujourd'hui a défini l'Europe de l'économie et de la logique du marché déconnecté du peuple, de son intégration dans cette espace communautaire, et des incidences sociales inhérentes à cette politique du marché global.
Néanmoins, à l'heure de la postmodernité naissante avec l'affaiblissement de l'état nation, l'accroissement des phénomènes transnationaux, et le phénomène de mondialisation, la construction européenne reste plus nécessaire que jamais.
Les premières décennies européennes ont été celles de l'effervescence européenne dans une période de croissance faste où la coopération économique a permis la reconstruction d'un continent décimé, l'affirmation d'une Europe sociale ancrée dans ses traités constitutifs originels expose l'espoir d'un projet économique imbriquant la problématique sociale.
Cette volonté s'est heurtée à un mouvement sarclant toutes ses promesses, qui se traduit actuellement par le sentiment que l'Europe se résume aux banquiers de Francfort, aux technocrates de Bruxelles et aux juges de La Haye. Les Européens tendent à regarder l'Europe comme un problème plus que comme une solution.
Les récents refus de « la concurrence libre et non faussée » du traité constitutionnel européen, accepté sous le nom du traité « simplifié » par une voie parlementaire étant du propre aveu de Valery Giscard d'Estaing un ordre diffèrent de propositions avec une substance commune, traduisent le malaise social et démocratique européen.
[...] L'Europe a-t-elle trahi son projet économique et social ? Introduction : Jacques Chirac déclarait dans son célèbre appel de Cochin en 1978 Nous disons non à une France vassale dans un empire de marchand l'histoire aujourd'hui a défini l'Europe de l'économie et de la logique du marché déconnecté du peuple, de son intégration dans cet espace communautaire, et des incidences sociales inhérentes à cette politique du marché global. Néanmoins à l'heure de la postmodernité naissante avec l'affaiblissement de l'état nation, l'accroissement des phénomènes transnationaux, et le phénomène de mondialisation, la construction européenne reste plus nécessaire que jamais. [...]
[...] Néanmoins, l'élargissement de l'Europe met à mal cette caractéristique européenne et réactualise cette problématique, le défi Européen d'aujourd'hui est donc d'universaliser son modèle social afin d'éviter la chute de ce patrimoine fruit de lutte séculaire. 2/La trahison européenne la promesse d'une Europe sociale Il est manifeste que l'affabulation d'une politique sociale sous le substrat communautaire européen érode la tradition de l'état providence moderne ayant un socle historique, technique et juridique purement national. Néanmoins, l'Europe a réussi ce formidable tournant historique, en proposant à son origine un véritable et singulier programme social, en redéfinissant cette nébuleuse idée du social en un conglomérat de décisions cohérentes et intégratrices. [...]
[...] Ensuite, le droit de grève est également un sujet cristallisant l'attention au sein de la communauté européenne, la tradition germanique règlemente ce processus de grève tandis que la tradition française appréhende la notion de grève comme un rapport fondamentalement conflictuel. Pour finir la problématique des finances publiques, du financement de la sécurité sociale (ayant elle aussi un périmètre non uniforme dans la majorité des pays européens), le financement des retraites montre aussi les divergences de vues des pays européens sur ces questions fondamentales afin de parvenir à une politique authentiquement européenne et sociale. [...]
[...] Une Europe décimée si fière de sa propre civilisation doit contempler l'horreur, fruit d'un totalitarisme nouveau nourri de la complicité des élites des pays conquis. De ce point de vue, la nouvelle réalité géopolitique fait de l'Europe un conglomérat hétérogène décimé par la guerre et par les dettes inhérentes au financement de cette horreur à visage humain l'avènement d'un monde bipolaire tiraillé par le socialisme bureaucratique et policier de l'URSS et des États-Unis sauveurs de l'Europe jette les contours du projet européen. [...]
[...] Cette volonté s'est heurtée à un mouvement sarclant toutes ses promesses, qui se traduit actuellement par le sentiment que l'Europe se résume aux banquiers de Francfort, aux technocrates de Bruxelles et aux juges de La Haye. Les Européens tendent à regarder l'Europe comme un problème plus que comme une solution. Les récents refus de la concurrence libre et non faussée du traité constitutionnel européen, accepté sous le nom du traité simplifié par une voie parlementaire étant du propre aveu de Valery Giscard d'Estaing un ordre diffère de propositions avec une substance commune, traduisent le malaise social et démocratique européen. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture