La religiosité est une caractéristique de l'humanité qui se décline différemment au cours du temps et des civilisations. Le christianisme et l'islam sont toutes deux des religions répondant à ce besoin fondamental, ayant à la fois des points communs et de grandes différences. Le but de ce travail est d'étudier comparativement la conception de Dieu dans ces deux religions monothéistes pour en déduire l'anthropologie qu'elles sous-tendent. Nous chercherons à percevoir dans quelle mesure ces religions tendent à promouvoir le développement de la personne humaine.
Seront étudiées à la fois les relations humaines, entre croyants de la même religion et dans la société globalement, et les relations du croyant envers son Dieu, sa vie de foi ainsi que l'eschatologie qu'implique la religion, la destinée de l'aventure humaine.
En se basant sur les textes fondateurs des musulmans et des chrétiens, le Coran et la Bible, perçus au travers de différentes analyses en plus des textes eux-mêmes, nous chercherons à cerner la conception de Dieu dans ces religions pour en déduire le comportement qu'elles impliquent de la part du croyant, en mettant en lumière les conceptions de l'Homme qu'elles comprennent.
Des questions fondamentales comme la relation avec le Dieu créateur seront notamment abordées, dépendant de la conception de Dieu précédemment relevée. Cette vision de Dieu est capitale, car elle influencera toute la vie du croyant, et nous nous en servirons pour tenter d'expliquer certains comportements sociaux, de part et d'autre.
Ce travail se propose de chercher à cerner la pédagogie divine du Salut ; travail ambitieux, à aborder avec toute l'humilité que cette démarche implique. Dieu parlant aux hommes par divers moyens au cours du temps, des époques et des civilisations, nous pouvons dégager la méthode divine utilisée pour l'enseignement du peuple de Dieu.
Nous aborderons la problématique d'un point de vue chrétien, en creusant essentiellement la spiritualité islamique, pour faire émerger les points de rapprochement et de divergence (...)
[...] Il a été engendré miraculeusement dans le sein de Marie, dont le nom est cité explicitement, fait rare pour une femme dans le Coran. La sourate N°19 porte même son nom. Même Ève, épouse d'Adam, le premier homme après la création du monde, ne porte pas de nom dans le Coran, où elle est nommée par sa relation à son mari, la femme d'Adam. Certains versets sont étonnants, car ils semblent très proches de la théologie chrétienne : nous avons élevé certains prophètes au-dessus des autres. [...]
[...] La symbolique de la Kaaba vide signifie qu'il ne peut y avoir d'objet d'adoration pour le croyant. Donc, que son cœur doit rester vide de toute idole pour n'y laisser place qu'à Dieu (dans ce cas représenté par le vide). La tradition en attribue parfois la construction à Adam lui même. Détruite lors du Déluge, Abraham aurait reconstruit la Kaaba avec l'aide de son fils aîné Ismaël et appelé au pèlerinage de la Mecque. Mahomet, durant sa jeunesse aurait lui-même contribué à sa restauration et la pierre noire de l'angle oriental y aurait été enserrée par ses soins (cette pierre serait un don de l'ange Gabriel à Abraham). [...]
[...] Ils ont reproché à Ali de s'être soumis à un arbitrage car L'arbitrage n'appartient qu'à Dieu Une tendance existant depuis les premiers siècles de l'islam est le soufisme, mystique musulmane. Elle prône certaines formes d'ascèse comme le jeûne et recherche la relation à Dieu d'une manière directe, ce que d'autres branches traditionnelles considèrent comme hérétique Aperçu historique du Christianisme Le Christianisme est une religion qui prend racine dans le judaïsme, et la croyance en un Dieu unique, créateur et Seigneur de l'univers. [...]
[...] Le respect pour la transcendance infinie de Dieu dans l'islam est une base de dialogue pour un christianisme qui professa cette transcendance, mais dont les sociétés sécularisées et imbues d'elles-mêmes et de leurs réalisations se détournent. La culture occidentale, et surtout le matérialisme, le relativisme, la superficialité qui la caractérise et l'abandon presque systématique de la référence à Dieu font honte aux musulmans. Puisque l'opinion réservée à la transcendance divine dans la culture islamique est très élevée, c'est l'occasion d'un dialogue sur la question religieuse, chère aux musulmans, afin de questionner nos sociétés déchristianisées. [...]
[...] Il chassa de ces lieux les nombreuses idoles qui y étaient vénérées par les crédules bédouins[6]. Concernant les livres saints, la Bible et le Coran, il est intéressant d'étudier la manière dont ils ont été rédigés. La Bible part de tradition orale, depuis Abraham jusqu'au retour de l'exile en Egypte. Puis la tradition fut rédigée, ainsi que les apports des prophètes. De nombreuses traductions différentes existent, même si les différents conciles ont établis les textes canoniques. Le Coran, Livre sacré de l'islam, fut transmis à Mahomet, qui ne fut que l'instrument passif de la Révélation. [...]
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