Les intérêts et limites de l'Etat providence

Résumé du document

Pendant longtemps, le rôle de l'état consistait à assurer la sécurité intérieure et extérieure d'une nation. Les dépenses publiques étaient alors limitées à financer les trois activités de l'état gendarme (c'est-à-dire l'ordre, la justice et la défense).

Ce n'est qu'à partir du milieu du 20ème siècle que l'Etat intervient dans la vie économique et sociale. La crise des années 30 été tellement importante que le recours à l'état a été indispensable, prouvant donc qu'il y a un intérêt à ce que l'état intervienne (...)

Extraits

[...] L'état et le rôle de la redistribution L'Etat a aussi un rôle dans la redistribution, c'est-à-dire qu'il a un intérêt social. Il verse ainsi des revenus (des prestations sociales) en cas de maladie, d'accident, de chômage, de retraire ou encore de maternité . L'individu est donc sous protection sociale, et est assuré de toucher un revenu, qu'il consommera, influençant la création d'emploi, profitant ainsi à la relance économique en même temps. Elle agit donc dans une logique d'assurance, correspondant à la distribution de prestations avec un versement préalable de cotisations, mais aussi selon une logique d'assistance, qui garanti l'octroi de richesse sans versement préalable de cotisations (minimum vieillesse par exemple). [...]

[...] On peut donc dire que l'Etat a ses limites dans l'intervention au niveau économique, mais aussi sociale. Pour conclure, nous pouvons dire que l'Etat a un intérêt économique et social à jouer, celui de protéger contre les risques sociaux, et celui de réduire les inégalités en redistribuant. Mais l'Etat a de nouveaux adversaires : la pauvreté, l'exclusion, le vieillissement, révélant ses limites et le plongeant dans une triple crise. Après avoir vu que l'endettement de l'Etat est de plus en plus conséquent, on peut se demander si aujourd'hui, il faut repenser le modèle social et économique ? [...]

[...] L'exemple de la crise de 1993 Mais l'Etat providence subit une crise, une triple crise selon Pierre Rosanvallon. a. Une crise d'abord financière La crise, qui est d'abord financière, suite à la baisse des recettes fiscales et à la hausse des dépenses publiques et prestations sociales (surtout en période de crise), ce déficit engendre alors une dette publique, qu'il faudra rembourser avec les intérêts. b. Une crise fiscale La crise est aussi fiscale puisque l'intervention de l'Etat a engendré une pression fiscale trop forte, dénoncer notamment par Laffer avec le célèbre Trop d'impôt tue l'impôt et ayant pour conséquence d'encourager l'économie souterraine. [...]

[...] Question de synthèse : Les intérêts et les limites de l'Etat providence. Pendant longtemps, le rôle de l'état consistait à assurer la sécurité intérieure et extérieure d'une nation. Les dépenses publiques étaient alors limitées à financer les trois activités de l'état gendarme (c'est-à-dire l'ordre, la justice et la défense). Ce n'est qu'à partir du milieu du 20ème siècle que l'Etat intervient dans la vie économique et sociale. La crise des années 30 été tellement importante que le recours à l'état a été indispensable, prouvant donc qu'il y a un intérêt à ce que l'état intervienne. [...]