L'Etat providence : modèle français, modèle bismarckien et modèle beveridgien

Résumé du document

Etat providence : Etat doit veiller au bien être de la population par ses interventions économiques et sociales, par le biais de la politique structurelle, conjoncturelle et de la protection sociale.
Il s'oppose à l'Etat gendarme : police, armée, justice.
C'est un système de redistribution des revenus visant à protéger les individus contre les risques sociaux :
- Les risques sociaux : évènements incontrôlables provoquant soit des dépenses importantes pour l'individu (maladie, accident...), soit une diminution sensible de ses revenus habituels (chômage...). Reconnus comme ayant droit à des prestations sociales d'assurance ou d'assistance.
Ils ont toujours existé mais dans la société traditionnelle, la famille et l'Eglise (...)

Extraits

[...] Les institutions qui gèrent la protection sociale sont distinctes de l'Etat (La Sécurité sociale pour la maladie, la vieillesse et la famille, l'UNEDIC pour le chômage). Le modèle Bismarckien et le modèle Beveridgien Modèle Forme de Logique / De qui redistribution Financement vers qui ? Beveridgien Redistribution Assistance (Angl. verticale Impôts 20ème) (égalité) Fondé sur l'universalité Bismarckien Redistribution Assurance (All. 19ème) horizontale Cotisations (solidarité) sociales Fondé sur le travail. Riches vers pauvres. Objectifs Moyens - Baisse inégalités. - Réduire pauvreté et exclusion. [...]

[...] - Il favorise le recul du lien social dans la mesure où les individus ne pensent plus qu'à leurs droits sur la société et oublient les devoirs qu'ils ont envers elle déresponsabilisation. Auj. les risques sociaux ne sont plus aléatoires, sont de longue durée et touchent une plus grande catégorie de population moins bonne prise en charge. On a maintenant une représentation collective du risque (vache folle Mais retour à la responsabilité individuelle. Auj. la notion d'insécurité à changer : concerne aussi l'Etat gendarme en plus de l'Etat providence. [...]

[...] Il s'oppose à l'Etat gendarme : police, armée, justice. C'est un système de redistribution des revenus visant à protéger les individus contre les risques sociaux : Les risques sociaux : Evènements incontrôlables provoquant soit des dépenses importantes pour l'individu (maladie, accident soit une diminution sensible de ses revenus habituels (chômage Reconnus comme ayant droit à des prestations sociales d'assurance ou d'assistance. Ils ont toujours existé mais dans la société traditionnelle, la famille et l'Eglise assurent cette prise en charge de l'individu. [...]

[...] Les dépenses de protection sociale sont mal régulées ce qui conduit à un gaspillage de l'argent public. C'est tout particulièrement le cas des dépenses de santé. (Comme l'assurance maladie les rembourse aux patients, ceux-ci n'ont aucun intérêt à en limiter l'usage. Mais les professions médicales n'ont pas non plus intérêt à freiner les dépenses de santé qui constituent leur source de revenu). La crise de légitimité : La protection sociale peut avoir des effets pervers, et donc un surcroît de protection sociale n'est pas forcément un progrès social. [...]

[...] (prestation sociale ) Assurance : Système de protection consistant à couvrir les risques éventuels en contrepartie de cotisations. Assistance : protection sociale sans condition autre que l'exigence d'une situation jugée intolérable dans la société. La crise de l'Etat providence Modèle Bismarckien conçut pour une société de plein emploi. La crise économique : Les dépenses de protection sociale augmentent, ce qui rend le coût de la solidarité difficilement supportable pour les contribuables : Ralentissement de la croissance et hausse du chômage baisse des salaires baisse cotisation ralentissement des recettes. [...]