Notre république garantissant les principes de liberté, d'égalité et de fraternité, il est d'une importance majeure que dans ce contexte, elle permette donc la réussite de tous ses enfants.
De nos jours, l'éducation occupe une place primordiale dans le discours des responsables politiques. Il est du devoir des pouvoirs publics de se préoccuper de l'égalité des chances dans un contexte social problématique.
En effet, la question de l'éducation des mineurs, en particulier ceux en grande difficulté scolaire, familiale, relationnelle, nécessite une réelle prise en compte, d'où la mise en place d'outils et de moyens nouveaux adaptés pour pallie cette fragilité sociale.
Ainsi, l'Etat se fait le promoteur de cette politique de « réussite éducative » dans le but de favoriser une meilleure cohésion sociale et sollicite les collectivités territoriales et leurs partenaires à s'investir activement dans cette démarche.
C'est pourquoi il s'agit de mobiliser autour de ce programme l'ensemble des partenaires locaux afin d'accorder la priorité aux territoires dont l'environnement économique, social, urbain, culturel, accentue les diverses difficultés rencontrées par les enfants et leur famille.
Pour cela, une mise en place progressive d'actions comme la veille éducative notamment ont vu le jour pour aboutir à l'élaboration de la loi de programmation pour la cohésion sociale.
C'est dans ce contexte que l'on peut se demander comment rénover la politique éducative dans une perspective d'égalité des chances ?
Ainsi, sera développée dans un premier temps la question du processus de réflexion destiné à répondre à un objectif primordial, à savoir l'éducation des mineurs les plus en difficulté (II). La suite consistera à s'intéresser à la mise en place du programme de cohésion sociale, résultante directe de la prise de conscience collective pour une prise en charge éducative personnalisée et ciblée, destinée à prévenir tout risque d'exclusion sociale (II).
[...] Il est d'ailleurs constaté aujourd'hui que bon nombre de communes s'engagent et s'impliquent dans cette démarche de veille éducative. La veille éducative étant relativement récente, on peut également citer d'autres dispositifs apparus bien auparavant, comme le programme Nouvelles chances les classes relais ou bien encore le programme TRACE, ayant contribué à diminuer de moitié le nombre d'élèves non qualifiés quittant le système éducatif, et ayant également ouverts de nouvelles voies professionnelles adaptés à ceux en difficulté. Ainsi, tous ces dispositifs ont été en quelque sorte les pionniers du mouvement de réussite éducative de notre époque et ont donc été nécessaires pour en tirer les expériences et ont ainsi permis de parvenir à la mise en place du programme de réussite éducative, dont l'Etat s'est fait le promoteur. [...]
[...] De fait, il nécessite un investissement de tous ; l'Etat, les préfectures, les collectivités territoriales (communes, départements, régions), les associations, les professionnels éducatifs et sociaux, les partenaires locaux qui doivent à leur échelle, contribuer à la réussite de ce plan d'action. Pour cela, doivent être mis en place des projets locaux mais qui nécessitent, après le dépôt de dossier de candidature des collectivités intéressées, l'approbation préalable de la cellule nationale de la DIV et de la DESCO qui procèdent à un examen de conformité des dossiers. Si les dossiers sont validés, alors la DIV délègue des crédits. Les préfets des départements et des régions devront procéder à une évaluation annuelle de la mise en place du programme de réussite éducative. [...]
[...] L'Etat a donc sollicité des collectivités territoriales leur implication ainsi que celle des différents partenaires. A. Une loi de cohésion sociale pour faire de l'égalité des chances une priorité En effet, le 18 janvier 2005, a été votée la Loi de programmation pour la cohésion sociale confirmant la place primordiale de l'éducation comme facteur de développement social, et présentant des tentatives d'orientations nouvelles afin de faire de l'égalité des chances une priorité. Les objectifs généraux et les principes sont posés afin de délimiter son champ d'application et ses nombreuses actions. [...]
[...] C'est pourquoi l'Etat a mis en place une politique dite de réussite scolaire destinée à accompagner les enfants et les adolescents qui présentent des signes de fragilité, dès leurs premières années scolaires et ce jusqu'à la fin de leur cursus éducatif. En effet, l'environnement économique, social, urbain, culturel concentre et aggrave les nombreuses difficultés rencontrées par les enfants et leurs familles, les plaçant ainsi en situation de misère sociale et d'exclusion, risquant de nuire considérablement à leur avenir en termes d'insertion. [...]
[...] C'est dans ce contexte que l'on peut se demander comment rénover la politique éducative dans une perspective d'égalité des chances ? Ainsi, sera développée dans un premier temps la question du processus de réflexion destiné à répondre à un objectif primordial, à savoir l'éducation des mineurs les plus en difficulté (II). La suite consistera à s'intéresser à la mise en place du programme de cohésion sociale, résultante directe de la prise de conscience collective pour une prise en charge éducative personnalisée et ciblée, destinée à prévenir tout risque d'exclusion sociale (II). [...]
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