Dissertation de Sciences sociales (Terminale) rédigée portant sur le sujet : "L'existence d'inégalités est-elle nécessaire au progrès économique et social ? Dans l'absolu, ces inégalités sont elles, comme le présentent les libéraux, un stimulateur pour l'économie et le progrès social ou au contraire risquent-elles de nuire à la bonne santé économique et à la cohésion social d'un état ?
[...] Dans ce cas encore, les inégalités seront très loin de favoriser le progrès économique et social d'une société. Enfin, les inégalités générales entre les individus demeurent avant tout une question de valeur. Il est capital pour un gouvernement soucieux de préserver voir de renforcer une cohésion sociale, un vrai sentiment d'appartenance et d'amour à une nationalité, une société pacifiée de lutter fortement contre toutes inégalités injustes. Les inégalités scolaires, parce qu'elles nous touchent dès notre enfance et qu'elles nous poursuivront toute notre vie, paraissent évidemment les plus scandaleuses. [...]
[...] L'inégalité salariale apparaît alors doublement profitable à la croissance économique et au progrès social qui s'en suit. Outre la simple production, une égalité de salaire désinciterait complètement les individus à prendre des risques pourtant indispensables à toute économie. Quelle personne prendrait la décision de se lancer dans un investissement coûteux et incertain afin d'innover s'il n'avait aucune chance d'en tirer le moindre avantage économique ? Quelle personne au patrimoine important déciderait de mettre en jeu une partie de celui ci sous forme de placement afin de soutenir une entreprise si aucun bénéfice financier ne pouvait en découler ? [...]
[...] Une situation trop inégalitaire se traduirait alors irrémédiablement par une carence de la consommation, les entreprises verraient alors leurs prévisions de production à la baisse, licencieraient ce qui augmenterait le chômage. Autant dire que les inégalités pour les Keynésiens sont loin de favoriser le progrès économique et social d'un pays mais seraient en revanche nuisibles à tous. En revanche, ce serait en redistribuant d'avantage de richesses aux classes populaires, qui possèdent une forte capacité marginale à consommer, qu'un état sécuriserait la consommation de ses agents économiques et leurs garantiraient de bonnes conditions de vie. [...]
[...] On retrouve bien l'idée d'une inégalité de salaire source ou en tout cas facteur de croissance économique. Ensuite, il convient aussi de faire le raisonnement inverse. S'il existait dans la société une stricte et précise égalité de salaire entre les individus, ceux-ci ne seraient aucunement incités à s'investir de manière consciencieuse dans leur travail et d'améliorer sans cesse leur productivité. Une inégalité salariale, qui reléguerait complètement les performances des travailleurs au second plan, les plongerait irrémédiablement dans la médiocrité et l'uniformisation de leurs rythmes de travail. [...]
[...] Si l'idée d'inégalité peut parfois choquer, rebuter, il semble pourtant logique et positif économiquement que les travailleurs dispose d'un salaire non pas de fait mais évolutif en fonction de leur mérite et de leur investissement. La perspective d'un salaire satisfaisant voir très élevé permet d'inciter les différents agents économiques à s'investir davantage, qualitativement et quantitativement, dans leurs taches afin d'améliorer la production de leur entreprise. De plus, le salaire doit suivre selon les libéraux la production marginale que rapporte à l'entreprise le salarié, il existera alors au sein d'un pays une multiplicité très importante de salaire légitimé par la différence de mérite entre les individus. [...]
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