L'école a été l'un des vecteurs majeurs de la diffusion religieuse, tant chez les catholiques que chez les protestants. Les Églises ont investi dans l'école, en particulier les protestants, avec l'enseignement des connaissances de la bible en langue vernaculaire. Une pédagogie de masse pour prendre en main les populations pour les christianiser, les moraliser.
Dès 1524, Luther esquisse un véritable programme, libellus de instituendis pueris. La réformation n'est pas le seul moteur, il a aussi les grandes découvertes qui ont élargi les connaissances. Le collège va jouer un rôle central.
Toutes les universités partagent un certain nombre de points communs, la collation des diplômes. On parle de grade de l'université, une hiérarchie. Elles disposent toutes d'une immunité. Elles ont des privilèges judiciaires, et sont autonomes politiquement et économiquement. Faculté des arts (propédeutique), ensuite le droit, la médecine et la théologie.
[...] Ces collèges vont ouvrir la voie à la réforme des anciens collèges français. Par exemple Jean Standonck réforme l'ancien collège de Montaigu, à Paris, entre 1487 et 1504. Ces collèges sont à l'origine des lieux d'hébergement pour les étudiants, et petit à petit deviennent des lieux d'enseignement, d'exercice afin d'aider les étudiants dans la préparation aux concours, à l'obtention des grades. Ces collèges universitaires se ressemblent tous avec à leur tête un principal, principales appelé aussi primarius Dans l'espace germanique, le principal s'appelle, le gymnasiarcha Ce directeur s'occupe de la discipline. [...]
[...] La transmission des savoirs de masse a peu évolué, alors que les transmissions du savoir savant ont largement évolué. A la fin du XVIe siècle, les principaux bouleversements ont touché ces savoirs plutôt que l'école. De nouvelles connaissances se sont diffusées et on a commencé à réfléchir sur la pratique pédagogique, lancée par les humanistes et ensuite par les protestants. Cette rénovation pédagogique trouvera son aboutissement au XVIIe siècle à la fois dans le développement des enseignements scientifiques et en langue vernaculaire et la démocratisation de l'accès au collège. [...]
[...] Elles fournissent les membres nécessaires à l'administration espagnole. Ce personnel est appelé les letrados En Angleterre, Cambridge domine grâce à l'action du chancelier John Fisher, évêque de Rochester. Les humanistes se sont montrés assez sévères en ce qui concerne la formation universitaire, qu'ils jugent sclérosée. Aristotélisme. Ils vont créer leurs propres universités, par exemple à Louvain, selon l'initiative de Jerôme Busleiden, qui créé le collège des trois langues, en 1517. En France, dans la même perspective, la création par François Ier du collège de France, en 1530. [...]
[...] On trouve aussi les écoles mages un enseignement d'un bon niveau, assez proche de celui des collèges. L'enseignement échappe de plus en plus aux chanoines. Manécanterie, petites écoles, entre 6 et 12 élèves, instruits par deux maîtres, musique et grammaire. L'enseignement est gratuit. Un enseignement qui s'arrête à 12 ans. Les élèves participent aux offices de chœurs et ne peuvent plus y participer après 12 ans, car leurs voix muent. C'est un enseignement très prisé par les familles, il représente une première étape vers une carrière ecclésiastique. [...]
[...] A l'origine de ce succès se trouve une congrégation hollandaise, celles des frères de la vie commune, fondée par Gérard Groote. Il institue dans les Pays-Bas et les Flandres cet enseignement. Il ouvre des écoles en Allemagne et en Pologne. Des écoles qui accueillent parfois un millier d'élèves. Cet enseignement apporte une connaissance des auteurs classiques. Le but de ces établissements est de faire en sorte que les élèves parviennent à maîtriser le latin oral et écrit, ce qui ouvre l'accès aux postes administratifs. [...]
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