Au travers de cette analyse, il convient de faire ressortir les thèmes principaux qui à priori sont, l'Ecole publique, l'Ecole privée, et la place que la laïcité y prend. Mais, en creusant un peu plus profondément, on s'aperçoit que pour comprendre cela, il est nécessaire, dans un premier temps, de replacer les faits dans leur contexte, pour cela, je m'appuierai sur l'ouvrage de Claude Lelievre Histoire des institutions scolaires. Puis, dans un second temps, nous nous attacherons à la définition de la laïcité telle qu'elle est comprise aujourd'hui mais également comme elle l'était, il y a un siècle. L'article de Gustave Peiser sera idéal pour nous en apprendre plus sur le sujet (...)
[...] De nombreux moyens vont être mis en œuvre pour que ces adversaires trouvent un terrain d'entente. C'est en diminuant l'importance du côté religieux dans les écoles privées que celles-ci accueillent un public plus hétérogène. Effectivement, aujourd'hui les parents qui inscrivent leurs enfants dans le privé le font plus dans un objectif de réussite scolaire plutôt que religieux. C'est donc après les fortes tensions (1980-1990) provoquées par quelques échanges parfois virulents entre les partis politiques que la paix scolaire paraît s'être installé Gustave PEISER dans son article Ecole publique, Ecole privée et laïcité en France in Cemoti, 19 - Laïcité(s) en France et en Turquie, mis en ligne le 14 mai 2006, URL : http://cemoti.revues.org/document1699.html, p.2 ibid, p.2 ibid, p.3. [...]
[...] Ces lois mettent en place l'enseignement primaire public, gratuit, obligatoire et laïc. Cependant pour que le personnel des établissements publics devienne laïc, c'est la loi Goblet qui entre en jeu en 1886. Ceci amène un certain calme entre les deux institutions. B : un équilibre fragile. Un calme qui est renforcé durant l'année 1959 qui voit une relative stabilité s'installer au travers de la loi Debré. Celle-ci reconnaît la diversité des écoles publiques comme privées et établit également une sorte d'accord entre les établissements privés et l'Etat. [...]
[...] Ainsi, les établissements d'enseignements qui existaient avant 1806 passent sous le contrôle de l'Université impériale, de cette manière la création de cette autorité marque le début de l'éducation centralisée française. Ce système fonctionne jusqu'à la chute de l'empire napoléonien en 1815, date qui marque alors le début d'une longue période de conflits entre l'Etat et l'Eglise, quant au contrôle de l'Ecole. En effet, de 1815 à 1833 a lieu une course effrénée au contrôle de l'Ecole entre ces deux camps. [...]
[...] En 1848, à l'instauration de la seconde République, l'idée d'une Ecole publique, laïque, gratuite et obligatoire émerge dans les plus hautes sphères de l'Etat. Mais, le régime en place composé à majorité de républicains modérés jugent cette idée trop révolutionnaire et tente de la faire oublier en instaurant, par la loi Falloux de 1850, la liberté de l'enseignement secondaire pour les ecclésiastiques. Cela marque la fin de la lutte Etat, Eglise et le début de l'affrontement entre laïcs et religieux. [...]
[...] Problématique : Quels sont les points de divergence entre l'École publique et l'École privée ? I / Rappels A : rappel historique Au travers de cette analyse, il convient de faire ressortir les thèmes principaux qui à priori sont, l'Ecole publique, l'Ecole privée, et la place que la laïcité y prend. Mais, en creusant un peu plus profondément, on s'aperçoit que pour comprendre cela, il est nécessaire, dans un premier temps, de replacer les faits dans leur contexte, pour cela, je m'appuierai sur l'ouvrage de Claude LELIEVRE, «Histoire des institutions scolaires Puis, dans un second temps, nous nous attacherons à la définition de la laïcité telle qu'elle est comprise aujourd'hui mais également comme elle l'était, il y a un siècle. [...]
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