La mobilité sociale est un changement de position d'un individu par rapport aux générations précédentes ou par rapport à la position qu'il occupait avant. L'école donne un accès obligatoire et gratuit à tout le monde. Mais ces deux systèmes sont-ils compatibles ? L'école favorise t-elle la mobilité sociale ? Nous allons voir dans un premier temps que l'école peut favoriser la mobilité sociale, puis dans un deuxième temps, qu'elle peut aussi y être défavorable (...)
[...] Paul Lapie dit que l'école n'est pas nécessaire dans certains cas à la mobilité sociale mais que c'est une direction, une voie vers cette mobilité. Il nous dit aussi que lorsqu'on est pauvre, on a tout de même plus de chances de s'élever dans l'échelle sociale en acquérant un peu d'instruction qu'en négligeant d'en acquérir Quelqu'un issu d'un milieu défavorisé à tout intérêt à acquérir le plus de capital culturel possible pour augmenter son employabilité et donc grimper dans l'échelle sociale. [...]
[...] En effet, les formations scolaires peuvent changer plus rapidement que la structure sociale. Les conditions de diplôme pour obtenir certains emplois peuvent changer. De ce fait, un étudiant peut effectuer de longues études (plus longues que ses parents) et arriver au même endroit, à la même position sociale que ses parents. Ce n'est pas non plus car le nombre de bacheliers a augmenté considérablement de 1946 à 2002 que durant cette période, les enfants bacheliers auront une position sociale plus élevée que celle de leurs parents même si le nombre de bacheliers était beaucoup moins fort pour leurs parents. [...]
[...] Il y a encore d'importants écarts entre certaines catégories concernant l'accès à certaines filières d'études. Conclusion : Nous venons donc de voir que l'école pouvait favoriser la mobilité sociale, mais qu'elle pouvait aussi de pas la favoriser. Malgré des politiques de discriminations positives, les inégalités de départ de certains enfants sont trop importantes pour favoriser la mobilité sociale. De plus, on s'aperçoit aussi que la démocratisation de l'école n'est pas totalement effectuée. L'école ne contribue donc pas forcément à la mobilité sociale. [...]
[...] Toutes ces applications contribuent à la réussite scolaire des élèves et donc ceux-ci ont plus de chances d'acquérir un diplôme plus haut que celui de leurs parents. La mobilité sociale est favorisée. II. L'école ne garantit pas forcément la mobilité sociale. A. Le paradoxe d'Anderson. Nous venons donc de voir que l'école pouvait favoriser la mobilité sociale. Cependant, elle peut aussi ne pas la favoriser. Le paradoxe d'Anderson nous explique en quoi l'école ne garantit pas forcément la mobilité sociale. [...]
[...] L'école peut-elle favoriser la mobilité sociale ? La mobilité sociale est un changement de position d'un individu par rapport aux générations précédentes ou par rapport à la position qu'il occupait avant. L'école donne un accès obligatoire et gratuit à tout le monde. Mais ces deux systèmes sont-ils compatibles ? L'école favorise elle la mobilité sociale ? Nous allons voir dans un premier temps que l'école peut favoriser la mobilité sociale, puis dans un deuxième temps, qu'elle peut aussi y être défavorable. [...]
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