Selon le milieu social auquel on appartient, le rapport à l'école et donc à la réussite diffère. En effet, l'éducation que l'on reçoit peut être plus ou moins proche des attentes scolaires. Ainsi dans la majorité des cas, alors que dans un milieu social défavorisé, le savoir est davantage imposé (par le parent), que le « faire » prédomine sur le « dire » (entendre par là l'expression), et que la vie quotidienne tend à amener davantage de pression et de stress à l'enfant (affects négatifs pouvant conduire à inhiber sa réussite), on assiste dans les milieux plutôt favorisés à une éducation plus proche des attentes scolaires (...)
[...] En effet, l'éducation que l'on reçoit peut être plus ou moins proche des attentes scolaires. Ainsi dans la majorité des cas, alors que dans un milieu social défavorisé, le savoir est davantage imposé (par le parent), que le faire prédomine sur le dire (entendre par là l'expression), et que la vie quotidienne tend à amener davantage de pression et de stress à l'enfant (affects négatifs pouvant conduire à inhiber sa réussite), on assiste dans les milieux plutôt favorisés à une éducation plus proche des attentes scolaires. [...]
[...] Il permettrait de remédier aux difficultés d'apprentissage, de donner davantage de temps et de maturation à l'élève, et de pallier aux déficiences du milieu social et/ou familial. Or, on tend à constater une absence d'effet du redoublement, sinon des effets négatifs. L'enfant recevant souvent peu d'explications quant à son redoublement, ce dernier s'accompagne d'une dépréciation de soi, et d'une tendance à attribuer l'échec à des facteurs internes, stables et non-contrôlables. Le redoublement à donc essentiellement des conséquences en termes d'image et d'estime de soi. [...]
[...] Au delà des ces facteurs, on note l'existence de certains troubles spécifiques de l'apprentissage, qui peuvent être accompagnés de diverses prises en charge : l'existence de phobies scolaires (refus pour des raisons irrationnelles d'aller à l'école), caractérisées notamment par des réactions très vives d'anxiété. Des inhibitions intellectuelles (troubles de la pensée qui peuvent entraîner des difficultés d'apprentissage et/ou une mauvaise utilisation du potentiel cognitif. Des dyslexies (difficulté spécifique à apprendre à lire) ou encore des instabilités psychomotrices (troubles de la motricité, de l'attention et des contacts sociaux). [...]
[...] D'un point de vue systémique (loi des systèmes, d'ensembles et de sous- ensembles qui nous entourent, la famille, les amis, les collègues de travail ) l'échec peut être dû à des problèmes de communication au sein du système social, notamment la famille. Il faut considérer la période critique qu'est l'adolescence pour le développement de l'individu ainsi que ses multiples changements quels qu'ils soient. Mais un des facteurs les plus importants certainement pour expliquer l'échec ou la réussite scolaire d'un individu est la motivation. En effet, cette dernière dépend essentiellement de l'estime que l'on a de soi, qui a une influence considérable sur l'implication que l'on peut porter dans le travail ou dans la réalisation d'une tâche. [...]
[...] On note ici un nouveau changement quant à la conception de l'école, et un retour à la perte de sens (par rapport à l'apprentissage traditionnel). En effet, l'élève n'étudie plus pour apprendre, mais pour réussir une épreuve. On parle même d' effet Pygmalion qui se traduit par une tendance à se comporter selon les attentes des enseignants. Quant à eux (les enseignants), ils semblent davantage préoccupé par l'image qu'ils véhiculent auprès de leurs collègues qu'à la réussite même de leurs élèves (d'où la plupart du temps un dépassement des programmes et donc une inadaptation aux besoins, intérêts et capacités de l'enfant). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture