L'échec scolaire - publié le 14/08/2020

Résumé du document

Analyser les ressorts de l'échec scolaire en France, vous expliciterez et discuterez le modèle théorique de la reproduction sociale à l'école théorisé par Pierre Bourdieu. illustrerez vos propos et structurerez votre argumentation.

Sujet : « Les enfants originaires des milieux les plus favorisés ne doivent pas seulement à
leur milieu des habitudes et des entraînements directement utilisables dans les tâches
scolaires et l'avantage le plus important n'est pas celui qu'ils retirent de l'aide directe
que leurs parents peuvent leur accorder. Ils héritent aussi des savoirs et un savoirfaire,
des goûts et un « bon goût » dont la rentabilité scolaire est d'autant plus
grande que ces impondérables de l'attitude sont le plus souvent mis au compte du don »
(Bourdieu, L'école conservatrice, 1966, RFS)

Extraits

[...] Le développement des compétences-psychosociales permettant aux enfants d'avoir une meilleur estime d'eux-mêmes et des qualité relationnelles plus fortes n'est pas priorité des programmes scolaires. On pourrait dire également que l'école à un rôle de renouvellement économique, puisque c'est également le seul moyen de former la génération de demain et par conséquent de perpétué le modèle économique qui inclue le financement des revenus liées aux retraites. Conclusion : Il est donc indéniable que l'école ne peut agir contre la reproduction sociale de manière direct. En effet, elle ne peut avoir un impact sur l'héritage culturelle de chaque enfant avant son entrée à l'école. [...]

[...] Pour cela, il nous faut dans un premier temps comprendre comme ces inégalités sociales se transposent dans le fonctionnement de l'école. Nous nous intéresserons ainsi, au concept de reproduction sociale défendu par Pierre Bourdieu. Enfin, dans un deuxième temps, nous tenterons de retracer les origines de l'école, qui expliquerait en partie la mission dont elle fut investie par la société, pour ensuite rendre compte du rôle qu'elle l'école possède dans notre société moderne. I - La reproduction sociale, explication du modèle de Bourdieu Pourquoi est-ce que l'héritage culturel est déterminant dans la réussite scolaire ? [...]

[...] Même si les parents n'ont pas les codes, ils souhaitent que leur enfants accèdent à une ascension sociale. En revanche, pour les familles issues de milieu défavorisés, il faut savoir que les parents sont généralement issu d'un parcours scolaires chaotiques où ils ont vécu l'école comme une expérience difficile. Par conséquent, les parents n'ont pas une image positive de l'école, ils sont en contre-pieds totale face à cette institution. Ils ont un rejet vis-à-vis de cette valeur de l'école. Pour eux, il est impossible de réussir si on n'appartient pas à la bonne classe sociale. [...]

[...] Ces individus se sentent suffisamment légitime pour ne pas avoir besoin de l'école comme facteur de leur ascension sociale. Ainsi on peut voir apparaitre deux schémas comportementaux des individus issu de la classe sociale favorisé ont de l'école : soit ils sont très à l'aise dans l'institution de l'École, soit ils n'éprouve pas de réel intérêt pour l'École et savent qu'ils pourrons pallier cela grâce à leur appartenance au milieu favorisé obtenue par les ressources financière et le réseau. Concernent la classe sociale moyenne, Bourdieu et Passeron estime que les parents transmettent ce qu'ils appellent de la « bonne volonté culturelle ». [...]

[...] Même si les sources de savoir et de connaissance ne cesse de se multiplier à l'heure actuelle, l'école reste le lieu dans grand brassage culturelle. Il faut ainsi appuyer son action et son influence mis également renforcer les parades que les pouvoirs publiques tente de mettre en place pour éviter l'apparition d'une école du riche et d'une école du pauvre. L'école tente de faire face à cette reproduction sociale qui ne fait que donner lieu en réalité qu'a une reproduction des inégalités mais semble cependant toujours prise au piège par les représentation et les valeurs qu'on lui associe, telle que celle d'une institution valorisant le mérite et non la réflexion autour de la place de chaque enfant, à l'image d'une machine déshumanisé. [...]