Je pense que François Poullain de la Barre avait vu juste : l'infériorité dans laquelle sont reléguées les femmes repose sur des préjugés et n'a aucun fondement solide, mais qui s'inscrit dans nos traditions en perpétuant la dynamique au fil des générations ? Il ne faut pas se tromper dans l'idée que ces inégalités sont présentes seulement dans les pays du Sud, pauvres et sous-développés, ou bien, dans les pays où la tradition religieuse est très forte, par exemple les pays arabes. Ces inégalités sont présentes aussi dans les pays soit- disant développés. Les journaux internationaux se font l'écho de ces inégalités. Par exemple, nous pouvons trouver des affirmations telles que : « Les inégalités salariales entre hommes et femmes persistent. Chez les cadres, l'écart est encore plus important. Les inégalités entre hommes et femmes ont la vie dure. Sur le plan salarial, les femmes gagnaient toujours 20 de moins que les hommes en 2009. Si cet écart s'est fortement réduit depuis 1954 (il était alors de 35), il est en quasi-stagnation depuis le début des années 1990 ». Ces sont des réalités communes à nous toutes, et ces inégalités de genre sont présentes dans tous les « rapports sociaux de sexe » et sont la référence des constructions socioculturelles qui rythment le fonctionnement des sociétés dans le monde entier.
[...] Sans parler de leur charge de travail due principalement au fait que celui-ci est sous-valorisé autant par la communauté que par leurs maris, et à l'occasion par elles-mêmes. Les femmes qui sont victimes des pires situations devraient être soutenues et accueillies par l'organisme d'exécution du projet, de façon qu'il incorpore cette problématique dans le projet. Ceci impliquerait que le projet devrait reformuler des stratégies adéquates, et s'entourer de personnel spécifiquement formé dans ce sens. Il serait intéressant pour ces femmes que leurs maris prennent aussi part dans les réunions d'information et de qualification. [...]
[...] Il n'y a aucun résultat comparatif des apprentissages entre les hommes et les femmes. Il faudrait mettre en place une base de données pour recenser les taux de réussite ainsi que les taux d'achèvement des études, pour pouvoir après avoir des indices qui nous permettront de faire de statistiques et agir en cas de problèmes ou améliorer la parité dans les enseignements et les adapter en fonction de dispositions et attentes de filles et garçons. Avoir plus des informations sur les rôles joués dans le développement par le gouvernement national, les gouvernements régionaux, la société civile, les organisations de base et la population, permettra d'une part aux ONG d'affiner la base des accords à établir avec les gouvernements et d'autre part dans un deuxième temps de contribuer au renforcement des institutions étatiques et des institutions de la société civile. [...]
[...] Toutefois, tant les femmes que les hommes considèrent que les tâches que ces derniers effectuent en dehors et dans la maison sont plus précieuses que celles qu'elles effectuent. b. Aptitude à soutenir des opérations prolongées dans les changements de comportement Changer les habitudes négatives d'hygiène requiert une action permanente et patiente des parents. Dans certains cas, on trouve une résistance des fils et des conjoints pour participer à la propreté de la maison, ce qui se termine par une surcharge du travail des femmes. L'utilisation de discussions n'est pas moyen très efficace, parce qu'elles ne touchent seulement que les pères qui assistent volontairement aux réunions de discussions. [...]
[...] Donc, le défi est d'introduire cette dimension de genre, sans changer le projet, mais en tenant compte de tous les bénéficiaires et surtout des objectifs du projet, pour ne pas les modifier radicalement. C'est pour cette raison que j'utiliserai le processus de la toile Comme on a pu voir durant le présentiel, la Toile d'institutionnalisation est l'outil qui sert à diagnostiquer dans quelle mesure l'intégration transversale du genre est en place. Le choix du contexte ou/et le choix du niveau à étudier dépend de l'objectif du diagnostic. [...]
[...] Par exemple, nous pouvons trouver des affirmations telles que : Les inégalités salariales entre hommes et femmes persistent. Chez les cadres, l'écart est encore plus important. Les inégalités entre hommes et femmes ont la vie dure. Sur le plan salarial, les femmes gagnaient toujours 20% de moins que les hommes en 2009. Si cet écart s'est fortement réduit depuis 1954 (il était alors de il est en quasi-stagnation depuis le début des années 1990 Ces sont des réalités communes à nous toutes, et ces inégalités de genre sont présentes dans tous les rapports sociaux de sexe et sont la référence des constructions socioculturelles qui rythment le fonctionnement des sociétés dans le monde entier. [...]
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