De nos jours, les écrans sont devenus indispensables, indissociables de notre « nouvelle réalité ». Qu'ils soient grands, petits ou moyens, en haute ou faible définition, tactiles ou non, portables ou fixes, ils sont partie intégrante de notre quotidien : ils meublent notre décor, accompagnent notre vie, guident nos activités et s'intègrent à nos passe-temps. En l'espace de quelques années, ils se sont multipliés : d'abord dans notre salon et dans notre bureau avec les écrans de télévision et les ordinateurs, ils se sont démocratisés et ont peu à peu envahi nos chambres et nos cuisines... et aujourd'hui, on les retrouve même dans nos poches et nos cartables, dans les rues et les écoles (avec les Smartphones, ordinateurs portables et autres tablettes tactiles). Brefs, les écrans sont partout, tout le temps ; et si nous savons aujourd'hui pour la plupart en maitriser l'utilisation, leurs contenus et les messages qu'ils nous divulguent quant à eux, savent comment maitriser nos cerveaux...
C'est donc pour répondre à la demande de l'association « Stop-écrans » en partenariat avec l'association « Stop-pub » : consistant en la réalisation d'une campagne sous forme d'action de communication à destination des jeunes, dans le but de les sensibiliser à l'omniprésence des écrans dans notre quotidien, ainsi qu'aux conséquences qu'elle peut avoir, que nous avons réalisé deux cartes de communication, représentant ces idées, selon un angle de vision qui est le nôtre.
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Notre concept est basé sur un positionnement négatif et pessimiste, fixé sur un slogan simplement intelligible et choquant de par l'utilisation de mots « non conventionnels » dans un slogan ou une affiche publicitaire (« bouffent »). Il se veut être heurtant sans non plus être vulgaire, il veut choquer non pas par les mots qu'il contient, mais plutôt par le message global auquel ces mots nous renvoient : le but n'est pas de faire rayer totalement et définitivement les écrans et leurs contenus de notre vie et de notre quotidien, il est simplement de faire comprendre que les écrans sont trop omniprésents. Le public doit comprendre que ce qu'il voit au travers des écrans, ce n'est pas la réalité : la réalité émane du dehors, de la vie réelle, des interactions sociales. Qu'un être humain ne peut s'épanouir totalement qu'en présence d'un autre être humain, qui est à tour de rôle récepteur puis émetteur : nous ne pouvons interagir, socialement parlant, avec les écrans qui nous font face. Il faut apprendre à vivre sans qu'ils nous soient vitaux, sans se dire par exemple « Moi, sans mon portable, je meurs ». Comprendre qu'ils ne sont qu'un accessoire, et que malgré tout, nous les laissons devenir un indispensable, au détriment d'autres facteurs vitaux au bon fonctionnement de notre organisme et de notre développement, tels que la création de liens sociaux ou l'appréhension du monde qui nous entoure (...)
[...] Elle illustre le côté dangereux des écrans dans notre vie et encore plus dans la vie des plus jeunes. Le choix des formes : La forme principale que nous avons utilisée dans cette carte de communication est la forme ronde des yeux : les trois paires d'yeux des enfants et les yeux de la télévision. - Les yeux des enfants : ils sont une sorte de spirales, illustrant de manière abstraite mais ceci dit très claire le coté hypnotique des effets des écrans. [...]
[...] Au niveau du message contenu dans les textes : Nous avons gardé exactement le même titre dans nos deux cartes de communication. Cependant, dans chacune d'elle, le titre à un rapport à l'image quelque peu différent, quoique tous deux dans une notion d'ancrage. En effet, dans la première carte, le texte est illustré par un contenu quasi scientifique donc très réel : nous exprimons les dangers de la télévision par un schéma de la répartition de nos capacité cérébrales Tandis que dans la deuxième carte, le texte est totalement redondant à l'image, étant donné que celle-ci illustre de manière très simpliste le message mot à mot, tout en entrant dans un monde imaginaire et plus tourné vers le dessin animé. [...]
[...] La cible secondaire : Nous visons également, d'un point de vue plus secondaire et indirect, les personnes des générations plus anciennes : en effet, à partir de la trentaine, la population prend une dimension de responsabilité envers les générations futures. C'est donc en visant et choquant les futurs parents que nous toucherons plus indirectement encore les générations qui nous seront encore futures, ou qui ne sont pas encore aptes de par leurs âges, à comprendre par eux-mêmes le danger que représente cette addiction. [...]
[...] Nous ne faisons ici aucune distinction entre une cible masculine et féminine. Au niveau des critères géographiques : notre cible est éparpillée dans toute la France. En ce qui concerne les paramètres sociaux, il n'y en a aucun : toutes les catégories sociaux-professionnelles sont visées (étudiants ou travailleurs dans n'importe quel milieu). En effet de nos jours, selon une étude datant de 2010 menée par le Figaro de la population dispose d'un poste de télévision à son domicile, et 90% des restants affirment qu'il s'agit d'un choix de ne pas en disposer. [...]
[...] Si notre message dit les écrans bouffent nos cerveaux nous nous sommes donc concentrer sur une vision, certes minimaliste et simpliste, mais efficace : à savoir, pourquoi ne pas représenter simplement un écran en train de manger un cerveau, au sens strict du terme. Une identité visuelle commune aux deux cartes : a. Au niveau des couleurs : Nous avons choisi de réaliser nos cartes en utilisant exactement les mêmes couleurs : le noir, le rouge et le blanc, qui illustrent totalement et mettent en relief les idées et le concept de nos cartes de communication. (Cf. a partie de justification des couleurs pour notre première carte). b. [...]
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