Légalisation, euthanasie, législation, encadrement, dignité humaine
L'espérance de vie en France est passée de 48 à 79 ans entre 1900 et 2000. Cette augmentation n'est pas seulement le résultat des avancées médicales, mais aussi des progrès sociaux. Les naissances sont de plus en plus nombreuses et les décès se font alors de plus en plus rare, on estime que la part de la décision médicale dans les décès est d'environ 45% . Ces décès sont souvent dus à des maladies graves et douloureuses. Ces maladies graves vont provoquer de la souffrance chez les familles et chez le patient. Lorsqu'une personne est condamnée à mourir, il est à la fois difficile pour la famille de regarder un proche souffrir et pour la personne d'attendre sa mort.
C'est alors qu'apparait le débat sur l'euthanasie. Il existe plusieurs définitions de l'euthanasie, étymologiquement ce mot à pour origine ''eu'' et ''thanatos'' qui signifient en grec respectivement ''bonne'' et ''mort''. On peut aussi la définir comme étant l'acte d'un tiers qui met délibérément fin à la vie d'une personne dans l'intention de mettre un terme à une situation jugée insupportable. Le but de l'euthanasie est de procurer une mort sans souffrances physiques. Cependant, l'euthanasie peut provoquer des souffrances morales pour la famille ou les proches.
[...] L'idée de finir sa vie dans la dignité est omniprésente chez les personnes qui souhaiteraient pratiquer l'euthanasie active. Mettre fin à leur vie, une fois les derniers au revoir effectués et que le sort est scellé. Un récent sondage, datant de Août 2011, montre que 92% des français se disent favorables à l'euthanasie active pour les personnes atteintes de maladies incurables. En Grande-Bretagne, l'euthanasie n'est pas légale, ceci explique pourquoi 105 britanniques sont allés mettre fin à leur vie dans une clinique Suisse. [...]
[...] Ce n'est pas parce que certaines pratiques comme l'euthanasie existent, qu'elles sont nécessairement bonnes. Les partisans de l'euthanasie prônent la dignité humaine, la mobilité, nous pouvons cependant nous demander si derrière tous ces beaux alibis philosophiques, ne se cache pas un problème de toute autre nature. Un problème qui serait de nature économique. Nous sommes en mesure de constater que l'euthanasie est vue comme un énorme service rendu à l'humanité, alors qu'en réalité elle trouve très rapidement ses limites. Les religions peuvent être un frein à l'euthanasie. [...]
[...] On distingue deux types d'euthanasie: l'euthanasie active et l'euthanasie passive. L'euthanasie active suppose le geste d'une tierce personne qui donne la mort, tandis que l'euthanasie passive suppose un arrêt des traitements ( sauf soins palliatifs qui ont pour objectifs de soulager les douleurs physiques et autres symptômes des personnes en phase terminale ) qui abrège la vie lorsque le cas est désespéré. Certains contestent cette distinction au motif que l'euthanasie passive serait un refus d'acharnement thérapeutique (légal). L'euthanasie passive est autorisée dans notre pays. [...]
[...] Si ce dernier refuse obstinément les soins, alors le médecin doit respecter son choix. Dans le cas d'un malade qui n'est pas en état d'exprimer sa volonté (ex : comas), les médecins ne peut rien tenter, sauf en cas d'urgence ou d'impossibilité, sans avoir au préalable consulté une personne de confiance ou famille du patient. Cette personne de confiance est une personne que tout malade majeur a le droit de désigner lors d'une hospitalisation. Cette personne est celle qui donnera les décisions concernant les volontés du malade si ce dernier n'est plus en état de s'exprimer. [...]
[...] Ce tourisme de la mort progresse notamment depuis l'arrivé d'un ''Kit euthanasie''. En effet pour 300 francs suisse, l'association Dignitas fournit une bombonne d'hélium avec un sac plastique. Quand ils se sentent prêts, les candidats mettent ce dernier sur leur tête, le ferment avec une sangle à la hauteur du cou et ensuite de libérer l'hélium. La mort est rapide, sans douleur, sans trace, selon Dignitas. Après environ une minute la personne perd conscience et son cœur s'arrête de battre quelques instants après. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture