La France est depuis toujours le pays des droits de l'Homme et de l'égalité. Elle reconnaît les citoyens comme étant égaux en droit quels que soient leur sexe, leur origine ethnique ou religieuse. Elle garantit d'offrir les mêmes droits à chacun ainsi que les mêmes traitements.
Mais aux vues des rapports publiés par l'INSEE et l'observatoire des discriminations, cette égalité des droits reste très théorique. La diversification des critères de discrimination ainsi que leur nombre croissant nous dépeignent une tout autre réalité (...)
[...] Mais le type de discrimination ne s'arrête pas là ! En effet, on recense également des discriminations liées à l'âge, les jeunes travailleurs et les travailleurs âgés subissent d'avantage le chômage que les 25-49 ans et leur taux d'activité est faible. Ainsi, la moitié des étudiants de niveau bac n'a toujours pas d'emploi un an après avoir obtenus son diplôme et les travailleurs de 50 ans et plus ne représentent que 22,9% de la population active. Mais cette liste de discriminations n'est pas exhaustive et il existe d'autres critères comme l'appartenance sexuelle ou le fait d'être syndiqué ( ) ce qui démontre bien que les discriminations sont un problème avéré en France et qu'il est nécessaire d'y remédier. [...]
[...] La discrimination positive leur ouvre des portes cependant elle ne met pas en valeur leurs compétences mais leur différence. Face à cela, certains bénéficiaires affirment ne pas avoir atteint l'égalité grâce à cette discrimination positive et préfèreraient même renoncer à leur bénéfice. B. Une solution à compléter. L'état pose la discrimination positive comme un moyen permettant de résorber les inégalités. Ses résultats sont cependant mitigés, difficilement mesurables et peuvent susciter de nombreuses critiques. En théorie, la discrimination positive se présente comme une solution nécessaire pour favoriser la mixité, l'échange et le respect de l'autre. [...]
[...] Il y a aussi des impacts négatifs et inattendus concernant les politiques de discrimination positive. La discrimination positive et son principe de quotas en matière d'éducation tendent à dévaloriser les diplômes obtenus. Les entreprises peuvent avoir tendance à rejeter plus encore les personnes membres d'un groupe discriminé positivement y compris ceux ayant obtenu le diplôme sans cette aide. Concernant l'emploi, les quotas d'employés n'empêchent pas la continuation d'une discrimination à l'intérieur de l'entreprise. Il existe toujours des entreprises qui payent leurs employés différemment en fonction de leur sexe ou leur couleur de peau. [...]
[...] Des nouvelles formes de discrimination. B. Une solution à compléter. La France est depuis toujours le pays des droits de l'Homme et de l'égalité. Elle reconnaît les citoyens comme étant égaux en droit quels que soient leur sexe, leur origine ethnique ou religieuse. Elle garantit d'offrir les mêmes droits à chacun ainsi que les mêmes traitements. Mais aux vues des rapports publiés par l'INSEE et l'observatoire des discriminations, cette égalité des droits reste très théorique. La diversification des critères de discrimination ainsi que leurs nombres croissants nous dépeignent une tout autre réalité. [...]
[...] Des nouvelles formes de discrimination. La discrimination positive cherche à corriger des désavantages accumulés au fil des générations par certains groupes, du fait du mécanisme de reproduction sociale Cette politique se doit d'être considérée comme provisoirement nécessaire sur le trajet qui, réparant les torts passés, conduirait à une société où disparaîtrait, à terme, le besoin de quelconque discrimination. Cependant la discrimination positive entraîne des risques inhérents à la mise en place de cette politique pour les bénéficiaires mais aussi pour l'intérêt général. [...]
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