Les mœurs sont en perpétuelle évolution. Sur le plan pratique, il est connu et reconnu qu'il a toujours existé différentes orientations sexuelles, mais elles commencent tout juste à être acceptées par notre société. Pendant des siècles, et c'est encore vrai aujourd'hui dans une moindre mesure, l'homosexualité était soumise à une législation très stricte et se voyait même lourdement sanctionnée.
De nos jours seuls l'adoption et le mariage sont réellement sujets à discussion en France. La société et l'opinion publique se montrent beaucoup plus tolérantes depuis ce qu'on peut appeler « la révolution sexuelle ». Les mœurs sont en perpétuelle évolution. Sur le plan pratique, il est connu et reconnu qu'il a toujours existé différentes orientations sexuelles, mais elles commencent tout juste à être acceptées par notre société.
La « révolution sexuelle » (fin des années 1960 et au début des années 1970) est définie par l'évolution du comportement et des mœurs sexuels en Occident. Ce mouvement est principalement marqué par l'émancipation sexuelle des femmes, l'affirmation de l'égalité des sexes et la reconnaissance des sexualités non procréatives et non conjugales. Plusieurs facteurs ont permis la réalisation de cette révolution : la diffusion du préservatif après les années 30, le traitement des MST (maladies sexuellement transmissibles), la diffusion de divers moyens de contraception (invention du stérilet en 1928, et la découverte de la pilule contraceptive dans les années 1950).
En Occident, cela a permis aux femmes d'obtenir progressivement une égalité législative : l'obtention du droit de vote, c'est-à-dire la possibilité de participer aux réformes qui les concernent. C'est aussi durant cette période qu'apparut l'égalité au sein du couple, le droit à la contraception et le droit à l'avortement. De plus, si l'acte sexuel était risqué, entraînant la possibilité d'une grossesse non désirée, le risque de MST a été considérablement réduit. C'est dans ce contexte que la révolution sexuelle se développe, on parle alors d'« amour libre ».
Récemment, l'autorisation donnée par le tribunal administratif de Besançon à l'adoption d'un enfant par un couple d'homosexuelles apporte un élément supplémentaire à l'évolution des droits des homosexuels en France. On constate qu'il existe une réelle volonté de faire évoluer la situation des LGBT (Lesbienne, Gay, Bisexuel et Transsexuel) en France. Pendant le début de ce rapport nous remarquons que la justice créer des règles afin de protéger les personnes ayant une orientation sexuelle différente.
De plus, l'évolution des mœurs permet aux LGBT de se sentir de plus en plus acceptés par la société par le biais de nombreux mouvements et organismes créés pour eux. Les évènements annuels tels que la « Gay pride », marche de la fierté, participe à cette évolution. Grâce à aux nombreuses lois mises en œuvres pour les LGBT leurs permettent d'avoir un statut juridique donc être reconnu par ses pairs. Cependant, nous pouvons remarquer, dans la suite de notre dossier, que de nombreux problèmes sont toujours présents dans les entreprises.
Notre problématique, pour ce travail, est la suivante : en quoi l'orientation sexuelle peut être une source de discrimination ?
[...] Ce travail fut très bon pour notre groupe d'un point de vue expérientiel et organisationnel. En effet, de nombreux dossiers furent demandés parallèlement à celui-ci, ce qui a complexifié la tâche du travail de groupe au niveau de la planification des travaux. Toutefois, après avoir planifié ces tâches, nous avons pu nous organiser afin d'être les plus productifs possible. D'un point de vue humain, l'expérience est globalement restée positive même s'il faut noter quelques tensions lors de l'élaboration du plan. [...]
[...] En effet, elles sont tout d'abord victimes de sexisme en entreprise sachant que les femmes sont en général moins payées que leurs homologues masculins. D'autre part, les lesbiennes subissent la discrimination sur leur orientation sexuelle. D'après le rapport de la HALDE, les lesbiennes sont beaucoup plus diplômées que leurs homologues gays et sont souvent dans des métiers très féminins comme la santé ou l'éducation. Les lesbiennes sont souvent amenées à entendre des préjugés sur leur homosexualité : Les lesbiennes sont toutes masculines il y en a une qui fait l'homme et l'autre qui fait la femme c'est une déviance (Rapport de HALDE). [...]
[...] Nous devons malgré tout reconnaître qu'il existe encore beaucoup de personnes réticentes aux LGBT et que dernièrement, à travers internet, une vague de propos homophobes s'est fait sentir (le jeu Escopeta, où nous devons tuer des homosexuels avant qu'ils nous violent, illustre parfaitement cela). Fort heureusement, nous constatons que depuis quelques décennies maintenant, il existe une volonté d'éliminer ces inégalités. De nombreuses lois ont été créées dans ce sens-là, des mouvements de solidarité (associations, gay pride ) ont aussi fait leur apparition. L'homophobie est punie au même titre que le racisme. D'ailleurs de nos jours, on parle même de discrimination positive. Cela est un nouveau débat, et les discussions sont vives. [...]
[...] Durant sa période d'activité professionnelle, Baptiste exprime le souhait de vouloir changer de sexe à son employeur. Suite à cette annonce, Baptiste apprendra quelques jours plus tard son licenciement avec comme motif Manquement professionnel Il se dit victime de discrimination puisque la direction de l'entreprise aurait insinué qu'il a été victime d'une maladie. Nous voyons bien que dans cette affaire Baptiste est victime de discrimination selon son orientation sexuelle. Ce genre d'affaires montre bien la difficulté pour les LGBT d'affirmer leur orientation sexuelle. [...]
[...] Il veut démissionner Rapport annuel de SOS homophobie. Les problèmes de licenciement font partie de la vie de nombreux LGBT qui perdent leur travail après que leur orientation sexuelle fut découverte par un des collègues ou supérieurs. Il faut savoir que le licenciement, pour une orientation sexuelle différente, est strictement interdit par la loi et peut être attaquable, mais les licenciements abusifs sont très difficiles à prouver, car le plus souvent la sexualité n'est pas clairement exprimée. Les employeurs trouvent d'autres prétextes, comme le vol, ou la perte de confiance. [...]
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