Aujourd'hui, les politiques ont mis en place une “discrimination positive” qui a pour principe de combattre les inégalités pour promouvoir l'égalité, en accordant à certain un traitement préférentiel. On peut tout d'abord se demander si cette définition de la discrimination positive n'est pas une contradiction. Créer des inégalités pour assurer l'égalité, est-ce réellement possible ?
Ce principe peut être utilisé comme instrument de lutte contre les pratiques racistes et sexistes, mais aussi comme correction des inégalités socio-économique. La discrimination positive n'est-elle pas, par conséquent, un principe qui agrandi le fossé des différences au sein de la société ? Nous allons essayer de répondre à la problématique suivante : la discrimination positive améliore-t-elle réellement les inégalités ?
[...] La discrimination positive améliore-t-elle réellement les inégalités ? Introduction Aujourd'hui, les politiques ont mis en place une discrimination positive qui a pour principe de combattre les inégalités pour promouvoir l'égalité, en accordant à certains un traitement préférentiel. On peut tout d'abord se demander si cette définition de la discrimination positive n'est pas une contradiction. Créer des inégalités pour assurer l'égalité, est-ce réellement possible ? Ce principe peut être utilisé comme instrument de lutte contre les pratiques racistes et sexistes, mais aussi comme correction des inégalités socio-économique. [...]
[...] Troisièmement, les critères des quotas sont variables, les moyens mis en œuvre pour lutter contre la discrimination raciale ne peuvent pas être les mêmes que ceux qui favorisent l'égalité de traitement au regard du sexe. Comment est-il possible de choisir ces quotas sans créer la moindre contestation ? Y il d'autres solutions que les quotas pour éviter les discriminations ? Pour imposer l'égalité dans l'accès aux grandes écoles, au travail, au logement, les quotas semblent être une solution difficilement applicable. Les jeunes diplômés issus de l'immigration sont fortement touchés par le chômage. Les étrangers d'origine non européenne connaissent un taux de chômage en moyenne trois fois plus élevé que les Français. [...]
[...] En fait, en voulant corriger une erreur, une injustice qui existe depuis très longtemps, on en fait une deuxième. Notre société subit tous les jours les effets pervers de cette discrimination positive. Cependant, la discrimination positive peut parfois être positive lorsque celle-ci est purement visible et non contestable (handicap, sexe). C'est tout le problème de la discrimination positive envers les personnes issues de l'immigration : la discrimination peut être contestée. Le CV anonyme peut être alors le meilleur moyen de respecter les différences de chacun. [...]
[...] Ainsi, en travaillant avec des personnes d'origines étrangères par exemple, les employés qui pourraient faire preuves d'une certaine réticence à travailler avec ces personnes sont obligés de travailler avec elles. La discrimination positive peut donc aider à faire changer les mentalités. En France, la discrimination positive privilégiée est la discrimination en matière fiscale. Ce système permet de rendre plus rentable l'emploi des catégories défavorisées. En effet, pour l'employeur, il est plus fructueux d'embaucher des personnes appartenant à des groupes minoritaires. Il y a encore aujourd'hui des inégalités entre les hommes et les femmes. [...]
[...] Cependant, en 1999 et 2000, des lois ont été votées sur la parité dans la politique. Faut-il réellement faire de la discrimination positive en politique ? En Angleterre, l'action a surtout été menée en matière d'éducation où on retrouve le mot quota La politique anglaise espère attirer ces minorités en réservant des quotas d'inscription universitaire. L'instruction étant la base de la création d'un meilleur avenir et de l'insertion dans la société, ces groupes minoritaires auraient donc plus confiance en eux dans l'avenir. [...]
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