II) Thèmes et études de recherches
III) Principaux ouvrages
IV) Présentation de l'ouvrage "Les désordres au Travail"
V) Positionnement sur le chapitre II : "Les interprétations dominantes"
VI) Positionnement sur le chapitre III : "L'intensification au travail"
VII) Conclusion : "le consommateur salarié ou victime?"
[...] Paradoxalement, ces nouvelles pratiques qui soi-disant, amélioreraient le sort des salariés ont pu poussé les employeurs à ne plus se préoccuper des questions liées aux conditions de travail. Les travaux en ergonomie par exemple, rejètent le fatalisme des pénibilités au travail pour ouvrir la voie à l'amélioration des conditions de travail, en passant bien entendu par la sensibilisation nécessaire les acteurs concernés : les salariés et l'entreprise. [...]
[...] La vision psychologique est exacerbée et réduit à des mécanismes psychologiques en comparant le travail aujourd'hui comme psychologiquement pénible inévitablement différent à celui d'hier, physique. Positionnement sur le chapitre III : L'intensification au travail Il y a une interdépendance entre le psychologique et le physique qui nécessite une vision multi-disciplinaire pour dresser un tableau complet de la pénibilité au travail et ensuite approfondir le diagnostic. L'auteur dégage deux agents de l'intensification au travail : - Le cumul de contraintes, à savoir des contraintes psychologiques et des contraintes physiques qui sont conséquences de l'optimisation du salarié avec l'utilisation de l'ensemble de sa disponibilité et de ses capacités physiques mais aussi cognitives. [...]
[...] - Une dégradation réelle mais le mal aurait changé de nature : le travail aujourd'hui n'est plus seulement physique comme par le passé mais bien psychologique. Une nouvelle notion apparaît : le stress psychologique Il y a une progression psychologique. Dans la première interprétation, l'auteur pense que du fait que les salariés soient de plus en plus qualifiés, ils ressentent et analysent les contraintes comme de moins en moins normales. Les seuils de tolérance auraient ainsi évolué et non le travail en lui même ou sa pénibilité. [...]
[...] Etude de texte Les désordres au travail - Philippe Azkénazy I. Présentation de l'auteur : Philippe Askénazy est chargé de recherche au CNRS depuis 1999. Agé de 32 ans, il travaille au CEPREMAP Centre d'Etudes Prospectives d'Economie Mathématique Appliquées à la Planification. Après une formation en mathématiques ( agrégation de mathématiques, magistère de mathématique fondamentale et appliquée et d'informatique à l'ENS Paris), il s'est spécialisé dans l'études des sciences économiques. Il a notamment obtenu un DEA analyse et politiques économiques et mené de 1995 à 1999 une Thèse de doctorat d'économie Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales au Delta, Innovations technologiques et organisationnelles, internationalisation et inégalités II. [...]
[...] Le consommateur devient le double rouage de la dynamique productiviste. La productivisme moderne est le seul coupable des désordres au travail par plusieurs phénomènes conjugués : - l'intensification du travail - les contraintes au travail - le néo-stakhanovisme par l'apologie du travail . - la non prise en compte du facteur humain - des entreprises peu sensibilisée Comparée à ce qui s'est passé dans le temple du productivisme la situation européenne et singulièrement européenne et marquée par l'indifférence de l'Etat, l'insensibilité du patronat et l'atonie des politiques. [...]
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