On ne peut pas comprendre les politiques scolaires si l'on ne tient pas compte du passé. Depuis peu on assiste à une monter de l'élite universitaire (Philippe Meirieu, François Dubet).
- Cela a des conséquences sur la formation des futurs enseignants parce qu'on est passé des compétences scientifiques à des compétences de plus en plus pédagogiques.
- Le slogan « l'élève construit son savoir »,
- Conséquence sur les programmes : (...)
[...] Mai 68 favorisera la réalisation de réforme en gestation. Dorénavant les représentants des parents et des élèves siègeront au conseil de classe. Le renouveau des pratiques éducatives dans les années 60 est renforcé par les acquis des recherches en psychologie de l'enfant mais aussi en éducation. L'école va être de plus en plus perçu comme un lieu de production et de reproduction des inégalités. Le rôle de l'école comme instance de promotion sociale est gênée par : - la réussite scolaire est d'autant plus difficile que quand le milieu familiale est plus éloigné du milieu scolaire. [...]
[...] Mais l'école unique sera tenace : DEMONZIE (il va permettre aux instituteurs d'enseigner dans les classes élémentaires de l'enseignement secondaire). Après la seconde guerre mondiale il y a un véritable consensus politique autour du thème. C'est la réforme Haby qui entérine cette démocratisation en 1975 avec le collège unique. La démocratie est synonyme d'égalité. A partir de 1990, la démocratisation sera signe de justice car on se rend compte qu'avec l'uniformisation des contenus on n'a pas réalisé l'égalité. On va mettre en place la différenciation des contenus, des pédagogies et des parcours. II) Les politiques de démocratisations : 1. [...]
[...] Il affirme sa confiance dans la science que chacun trouve une place en fonction de ses talents La démocratisation : Malgré la démocratisation de l'enseignement la mobilité sociale augmente peu. Les rapports sociaux sont inchangés des enfants poursuivent leur scolarisation contre avant la guerre mais si celle-ci continue à se développer dans les milieux populaire, elle se porte vers des filières spécifiques plus courte et plus concrète que l'enseignement secondaire. Conjonction de deux facteurs pour le développement de la scolarisation : - Demande des parents - L'offre d'enseignement entre 1950 et 1975 va être accéléré. [...]
[...] Le nouveau régime n'est en effet pas lié aux groupes de pressions (SNES et SNIC (syndicats)). Et il n'est pas rongé par les rivalités au sein du gouvernement. Première réforme 1959 et en1963 une autre plus radicale. L'évolution structurelle : 1959 : J-M Berthoin : 2 volets : - Scolarité obligatoire jusqu'à 16 ans - Institution d'un cycle d'observation sur la 6ème et la 5ème qui restera en faite théorique. Dès cette mise en place des pratiques de contournement existent. [...]
[...] La répartition des enfants entre la 6ème et la 5ème. La réforme à un vice radicale il n'y a pas d'orientation possible. Efficacité : augmentation du nombre d'enfant scolarité Echec : d'un point de vu qualitatif : il y a un décalage entre l'esprit de la réforme qui est d'unifier les structures et les observations des enseignants : Christian Fouchet : il répond à l'urgence car il pense que la réforme Berthoin était un peu bête. Son souci était de permettre à tous les enfants d'accéder au collège et une fois au collège éviter que l'enfant soit orienter de manière trop précoce. [...]
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